HAÏKUS, etc. Py – mars 2013 – ½
°
Photo :
« La Vénus de mille eaux »
(rue Anatole France, Orly, 1/3/13)
–
tabou raide
(tonbou r…)
–
des meilleurs poèmes,
la virgule dans l’estomac
tourne
–
ce matin, jardin de banlieue :
(…)
(…)
–
le réaliterroriste
terrotriste
tertrotriste
–
Nous pestons
nous pétons
nous rouspétons
–
jusqu’à ce qu’on voie des nuages
… convoi des nuages
–
Le gambiste –
et le gambettiste = fétichiste des gambettes
l’uni-gambiste
–
Ici, les mots c’est sacré !
on va même jusqu’à s’en gargariser !
–
À défaut de caresser une femme,
il caressa un rêve…
( : d’après une pub de métro…)
–
L’est gaulé, l’égo !
–
Étincelle –
Était-ce elle ?
–
(Ancien :)
quelles belles gambettes avait
avenue Gambetta
après m’avoir demandé sa voie !
–
« Le hagard de la gare ( – Saint-Lazare ?)»
–
(Mauvais Anniversaire :)
Anniversaire :
sous les cerisiers en fleurs,
les dosimètres
/
cerisiers silencieux,
dosimètres éloquents
/
sous les cerisiers,
les compteurs Geiger
/
sous les cerisiers en fleurs
les dosimètres
dansent
/
sous les cerisiers
les compteurs Geiger *
jouent-ils du violon * ?
* en allemand « Geige » = « violon »
–
percevoir les pentes
du petit matin
(à travers) les premiers moteurs
–
Pas de tanka :
la sentimentalité
(et encore moins le sentimentalisme)
ne sont sa tasse de thé
–
retournement (de plaie) d’Histoire :
Venant d’Égypte
sauterelles envahissent (le sud d’) Israël
(Mars 2013)
–
Le polysémitisme,
est-ce un oxymoron ?
/
poliosémite…
–
méphitique,
polysémiasme(s)
/ polysémiaste ?
–
éloquents loqueteux…
–
sur le calcaire des Causses
le soleil
comme de la neige
( : Millau)
–
le chant de cet oiseau
comme une étoile filante
— approche du printemps
–
inspiration
expiration
obsèques
/
inspiration
expiration
funérailles
( : d’après Éric Chevillard, in ‘Dino Egger’, éd. de Minuit 2011, p. 102, l. 10-11)
/
fun(z)érailles
fun(z)èbre
(fun(z)ébré)
–
courb(at)ure
–
se cabre
macabre
…
–
aquagym :
juste au niveau de l’eau
son rire en canard
–
triomphile
triomphole
triomphule
…
–
un cocon de mots
autour de lui
tissant,
recréant
une poche
amniotique
…
/
retissant
un cocon
de mots
foetalement
–
Les mots
m’en tombent
se posent
(sous la main)
–
jeudi
dégel
de lune
–
Le bois
« imposant »
sa sculpture,
l’encre
son tracé,
l’homme
respectant
leur vouloir
…
–
(« Dans la langue de Corneille » :)
cris noirs
dans le noir
ce matin
face à la gare
/
dès que la porte s’ouvre
les cris des corbeaux
envahissent la gare
( : Millau, 9 mars avant 7 heures)
–
Les mots
s’ils veulent
où ils veulent
comme ils veulent
/
les mots
qui veulent
–
Il pue des Hessel ?
( : cf « Le Monde Libertaire » n° 1698 – 7/13 mars 2013 )
–
g(o)rilles
derrière les grilles,
ô !
/
l’O de gorille(s) *
entre les grilles
/
l’oseille
/
oscille ( ? )
–
un monument
tout neuf
dans le village
un peu mort
–
La franc-moutonnerie
Les francs-moutons
( ? )
–
de la boulangerie millavoise
une fouacette *
* : petite fouace.
–
(« Mère » :)
Mère,
93 ans (le mois prochain) :
« J’veux pas y penser,
ça m’impressionne ! »
–
Du goût
pour le « fugu »
poisson rond
(et violent)
/
Fugu,
poisson
violent
/
L’habile cuisinier
apprête le poisson
délicieux
(mais) sans la bile
mortelle !
–
« Fille de danseuse » !
: la pire insulte
en Égypte
(sur CCP, 9/3/13)
–
Train de nuit
On quitte la gare de – –
Tirets jaunes
qui finissent par disparaître…
–
mots
graines semées
tu ne sais où
peu importe
terreau
ou pierrailles
ce geste au juste
d’écriveur
–
L’entrain
des longs voyages en train
…
–
Ne dormant que d’un cil
/
De cil à ciel ?
–
Marteler tes mots
jusqu’à ce qu’ils acquièrent
la dureté de l’évidence
–
Dans « évidence »
(il y a « évider »)
il y a vide
(et donc – plein – de sens ..)..
/
Faire le vide nécessaire
à l’évidence
/
le vide danse –
se restreindre,
concentrer
–
poème sur la lenteur du noir
–
(2 oxymorons ? :)
évolustationnaire
révolustationnaire
–
vidéo => vidéer
dévier
évider
–
l’enfer
et
l’enfeu…
–
Allonger le temps…
(« berlaiser » en solognot = lambiner.)
–
Sarkozy :
l’(ex-)agité
du Jité *
* pour : Journal Télévisé
–
Ex/traire
la vache
du quotidien…
–
(Nul n’eût pu
hor(mi)s moi
ce dire
…
cet écrire…)
–
par les interstices
du dimanche matin
une fumée de cigarette
(venant d’en bas, du dehors, …)
me prend la gorge
et ne la (re)lâche pas
–
Vos téléphones sont en feu
– Qui craint la communication ?
–
De ce que tu as écris
ne prends qu’un tiers *
Choisis
férocement,
sabre !
Donne force
à ce qui reste !…
* et encore !
–
S’y colla Narkozy…
–
Au téléphone
Mireille
me dit :
« L’appareil,
c’est pas pareil ! »
/
« C’est la vieuture »,
comme disait Berthelot »
–
1/3 de paroles
2/3 de silence :
haïku « monostiche » ?
–
Végéter =
l’inverse de TGV
( : V.G.T.)
–
H 2 O
et
tache de vin
–
la pluie
fait danser la piere
et les flaques ~~~
–
giboulée de Mars –
autour de la table du Foyer
l’on parle de cannes
/
Cannes, le pays des vieux ?
–
« Au bonheur d’écrire »
(cf : Au Bonheur des dames – Zola ( ?))
–
(« Rien de plus »)
Le rose des Causses
sous le soir de Mars
règle mes pas, mes yeux,
puis la magie monte aux nuages
un oiseau roule le soir dans sa voix
(dim. 10/3/13)
/
les mots qui tombent,
les mots qui se posent…
la fraîcheur du soir
/
Les couleurs ont changé
ce n’est plus que gris
bleu et blanc
quelqu’un remonte un pain
vers le sombre
–
(les « Média » ) :
gonflant la
baudruche papale
pour les Autruches
et leurs ouailles… *
* or : « et leurs œufs… »
/
médiacrités…
les média-critères
–
Traveiller = œuvrer nocturnement.
–
(en concert,)
les chœurs de la Saint-Valentin
–
Salvador Daligre
–
canards
couvant le gazon
un colvert
couve ses pattes
(Jardin André Malraux, Millau, 11/3)
–
élagage –
les moignons des platanes
vers le ciel de Mars
–
Descendre toujours plus profond
(Descendre toujours plus bas)
vers le toujours plus simple
: centrer
entrer
/
Toujours descendre vers le plus simple
–
Entre action
et
faction…
–
« Bonne fin d’appétit ! »
souhaite l’animatrice
aux résidents du Foyer
–
Qu’inventer ?
Le réel *
suffit
amplement !
* et son « éblouissement »…
– et même :
il est (assez) difficile
à cerner (comme ça) !
–
parqués là
pour partir
peu à peu
les retraités
du Foyer
– ne font plus ( ? ) de résistance…
–
Homme de peu de mots
: haïkiste ?
/
gens de mots
–
(« Mère » :)
Mère, 93 ans :
(…)
(…)
/
Où plongeons-nous nos racines ?
Dans quel temps inconnu,
invisible, silencieux ?…
/ Jusqu’où
remonte-t-on
le temps ?
/ D’ici
part
le temps
/ ( : La d’ici-par-ité ?)
–
(Cadeau « mystérieux » – pour maman : un coffret de)
6 crayons de papier
Balmain
Made in China
–
Pas besoin d’être « moderne »,
il suffit d’être « vrai » !
–
(« Mère » :)
« moi, terminé, hein,
un bonhomme,
ça suffit ! »,
« Ah non, je n’me vois pas
avec un deuxième mari ! »
( : Mère, 93 ans)
–
simple s(é)ismographe
« antennéléscripteur »
simple scribe…
(rapporteur)
transcripteur
compte-rendeur
( : ne fait que mettre en mots « LA » « réalité »…)
Simple graphe
(/ enregistreur (neutre) et « fidèle »)
–
AFH :
Il faut être
à la fois
(en) dedans
et
(en) dehors,
tout le temps !
…
–
(Foyer Soleil)
Coub(ur)es :
la décade
– anses
–
(« Mère » :)
Pas besoin de « faire »,
(vraiment),
« mon » « être » (- ici)
(lui) suffit
/ suffit à son bonheur
–
les gouttes
sur le soleil
– mars 2013
–
L’état des aïeux
L’état des vieux
L’état des cieux
L’état des dieux
L’état des pieux
L’état des zieux
–
si peu dit,
mais tant !
si peu dit
suffit
–
(« Mère » :)
la pointe du stylo
posée sur une case
de son « lettramot »
mère dort
–
depuis Fukushima
les mots brûlent (à) l’intérieur
comme l’irradiation
alimentaire
/
Anniversaire :
radieux
cerisiers
irradiés
/
CERISIERS IRRADIEUX
–
(« Mère » :)
Promenade –
parlant d’elle-même,
mère dit :
« – Pauvre vieille, va ! »
et :
« C’est dur à traîner, une bonne femme ! »
–
sur cette boîte à lettres :
pas de publicité s.v.p.
anciens combattants
–
« les pigeons
ils marchent surtout
avec la tête ! »
( : maman, jardin André Malraux, 11/3)
–
sur le carnet
des haïkus
et un moucheron
infime
/
sur le carnet
des haïkus
et un moucheron de 3 millimètres
–
(« Rien de plus » :)
le canard
bécote
du pain
–
Les cardinaux
con verge nt
vers le con clave
–
« … un liquide épais, de couleur « t »rouille »
(p. 19 de ‘Motodrome’ – J. Géraud, éd. Arbre vengeur, 2012.)
–
L’art d’être grand(e)-poire…
/
Il était poire
Il était blet
déjà
fragile
et s’amollissant
du genou du cerveau…
–
mère °
à son lever
entonne
« Salut, ô mon dernier matin ! » °°
°° dans le « Faust » de Charles Gounod.
° : 93 ans, le mois prochain.
–
E(xa)spérer…
–
Les yeux balayent le paysage
Le paysage nettoie les yeux *
( : minibus Sncf Millau-Séverac-le-Château)
* Jouer des mots
/ Se jouer des mots…
–
N’écrire que
Ce qui s’écrit…
(Ne pas (« vouloir ») en rajouter…)
–
la voie de chemin de fer
(-raille) rouille…
le long de la vallée du Lot
vers Marvejols…
(Il neige
juste avant Aumont-Aubrac)
–
Dans cette anthologie ‘Les voix du Poème’,
éd. B. Doucey, 2013,
portion incongrue
pour le haïku :
un de Bashô
un de R. Maublanc
…
et encore !…
–
Lire Beckett *
un après-midi
impromptu
à Neussargues
le 12 mars 2013
Café des voyageurs
16 heures 11
au bar
derrière un sandwich saucisson-beurre-cornichons
et ballon de rouge
* ‘Fin de partie’
–
Nous bifurquons
Nous nous retrouvons
ailleurs
« parachutés » (ou pas)
L’autre passagère « malheureuse »
montée dans le minibus
(à défaut de train, donc)
(atterrie comme moi à Neussargues, par conséquent)
entre dans L’ « Hôtel des Voyageurs Chez Betty »
en bonnet – ça caille
ce 12 mars – et s’installe
à l’autre bout du bar
« – Ah, on se retrouve ! »
elle raconte son malheur dans son téléphone –
s’est commandé un rosé –
Avons deux heures à tuer –
L’ouverture de la pêche c’est incessament –
(…)
le rideau furieusement
fait ses jeux de lumière
et d’ombre au vent
de l’extérieur à l’intérieur,
projeté sur le carrelage
elle sort au froid fumer un clope
son verre là-bas au bout du bar
encore à moitié plein
j’écris j’aime écrire
et passer à la postérité des écriva(i)nts
comme le soleil
varie ses airs
à l’entrée
du grand Bar-Restaurant-Hôtel
des Voyageurs
en mal d’attente
de leur prochain train
– celui trois heures après –
aucun moucheron sur le carnet aujourd’hui
pas comme hier
dans le jardin André Malraux
de Millau (-)
il faut que l’encre
coule
s’écoule
d’elle-même
comme un torrent
sans penser
l’encre qui remplit le
temps qu’il reste
avant d’enchaîner
essieu sur essieu
Puis elle est partie
son verre évanoui
(sauf que je me souviens seulement
maintenant qu’elle le ramène,
qu’elle l’avait pris en terrasse
avec son tabac)
et bientôt je la suivrai jusqu’à
la gare
après avoir parlé à un client assez incompréhensible
« à la Bastoche », dit-il
Elle s’en fait servir un autre ( : rosé)
moi un (dernier) demi
avant la route
(enfin, avant le rail)
et reprendre le cours de notre
aventure ferroviaire
et lui
seul
à sa table ronde
liquidant l’après-midi
à petits coups de rouge
puis il s’en va
à petits coups de béquille
– À demain !
–
puis elle s’enferme
– définitivement ? –
dans ses écouteurs
–
un pet se balade
dans le compartiment
je renifle
nous sommes cinq
ça ne me paraît pas provenir
de la banquette d’en face
reste nous trois – sauf moi –
donc : ma voisine de gauche
mon voisin de droite
tous deux font semblant de rien
– évidemment,
quand on est coupable
on s’efforce de ne rien montrer
donc
l’un dort (à droite) :
serait-ce lui l’auteur ?
ou bien la voisine de gauche –
enfouie sous ses écouteurs
et sa musique rythmée –
qui a picolé au même bar que moi
en attendant notre train deux heures
mais elle l’air de rien
huître aux yeux ouverts,
fermée…
Un nouveau pet
traverse le compartiment
même odeur
même auteur
très probablement
en tout cas jusqu’à mes narines, ah !
quel voyage !
…
Troisième pet
nous ne sommes plus que trois
dont un en face
moi – qui n’ai pas pété –
et elle
sous ses écouteurs toujours
mais les yeux ouverts
et vides
– elle va vers les toilettes
je lui souris elle réciproque
Ah
va se vider
de son trop plein de pets
probablement
encore un peu vaseuse
– pose la tige de sa crotte
au fond de la lunette
et l’essuie
le temps coule
l’encre coule
: au fil de la plume
… elle revient
je me rendors
– je suis en comique dépassé
–
crépuscule
un nuage pince
un coin de ciel –
(Clermont-Ferrand)
–
Fukushima-Daiishi
Ils n’avaient pas prévu
l’imprévisible
qui s’est produit
et
ils ne savaient pas
comment fonctionnaient
les condenseurs
qui seuls auraient permis
de refroidir le cœur
du réacteur
Ils n’avaient pas pensé
(à) l’impensable
qui s’est bien produit
Il leur aurait fallu
penser
plus loin que la pensée
prévoir
au-delà du prévisible
concevoir
au-delà du concevable
etc.
Si l’homme
ne peut pas penser
au-delà de sa pensée
concevoir au-delà des concepts
prévoir au-delà de ses prévisions
en matière de danger nucléaire,
il est FOUTU
hier
aujourd’hui
demain
(12/3/13)
–
Fini ‘Fin de partie’ !
(Commencé et fini
Fin de partie
aujourd’hui
de l’Hôtel des Voyageurs chez Nelly à Neussargues
au train Intercités vers Paris
deux heures avant l’arrivée
( : après Nevers…)
–
L’Académie Con gourd
–
les quais
blancs de personne
(Villeneuve-Saint-Georges, vers 22h42)
les voitures, escargots blancs
( : Le Vert-de-Maison
22h47)
néons capricieux
et étincelles sur la neige
ce métro du douze mars
–
c’est pue le joint !
RER, 7 heures du matin
–
la queue du train
soulève la neige
tourbillon de mars
/
le train reforme
un nuage de neige
plus d’un New-Yorkais sur deux est obèse
–
battant le pavé :
neige
du treize
mars
(Gare de l’Est)
–
avec sa raclette
(…)
(…)
–
manège fermé
(…)
(…)
–
« Le train arrivant
sur la voie B
est annoncé »
–
« Apple est très ferme sur le sexe »
: p.87 du magazine « Entrevue »
–
image magie
–
les points sur les i
: avec
ou sans gants ?
–
deux feuilles sèches
se penchent
et descendent
sur leur tranche,
cascadentes
crécelles
–
ce
monde
nôtre
réduit
à
sa
seule
dimension
marchande
mince
comme
un
rasoir
–
désop(o)ilant
–
ils se télescoopent…
–
Amicalumet
–
Embouteillages :
La broute nationale
–
une poubelle
(…)
(…)
(…)
–
mère *, 93 ans,
entonne à son lever :
« Salut, ô mon dernier matin ! » **
*qui a l’humour à la pêche !
** in : « Faust » de Ch. Gounod.
–
quelques décroissants
le matin,
au petit déjeuner
–
Le poème,
c’est le langage fleuri,
le haïku
c’est le langage en bourgeons
c’est le rameau nu,
c’est l’arbre taillé…
–
Calendriers :
1)
lundi
ordi
mardi
2)
lundi
ordi
mardi
ordi
mercredi
3) (« Les 8 jours de la semaine » :)
lundi
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
samedi
dimanche
ordi
3b)
lundi
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
samedi
ordi
dimanche
4)
lunordi
marordi
mercreordi
jeuordi
vendreordi
sameordi
ordimanche
5)
lundinateur
mardinateur
mercredinateur
jeudinateur
vendredinateur
samedinateur
ordimanche *
* / dinateurmanche
/ dimanchenateur
–
désaccords verbaux
des accords verbeux
–
mettre
un point sur la table
mettre
un poing de colle
(je te colle un point…)
–
Pschitt, pschitt !
Au-dessus
du matin de neige
les oiseaux
parfument mes oreilles
–
pas dans la neige,
(…)
(…)
–
peintures (pariétales) :
grottesques !
–
feuilles de tilleul
sur tapis de neige
–
corde verte
(dé)laissée dans la cour
: a sauté !
–
LOVEZ-moi !
disait le panneau
publicitaire
(à rapprocher de : « Déviation / disait le panneau / tordu »)
–
Ah les mots,
Ah les mots,
faits pour déraper
Attention Danger :
Mots glissants !
/
Attention Danger :
Mains glissantes !
/
détournement(s)
retournement(s)…
de mots
–
crépuscule de rêve ( ? ) :
Prince-moi, je rêve !
–
une atmos/phare *
* : soleil ?
–
Les fils qui relient les musiciens
sur des lignes longues
ténues parfois
mais tenaces
–
Le roulis du tanga ?
/
le tanga sur le séant,
ça roule,
ça gîte !
/
Le tanga, cet (illustre)
inconnu !
, cet inco-presque-nu !
–
Rire de tout
Rire des mots
surtout !
(en fait : Rire (du ridicule) des * / hommes !!)
*/ prétentieux !
–
Le haïku :
enjoliver ? non
élaguer : oui !
/
Éliminer les scories –
Le haïkiste sculpte
au plus près
au plus juste
/ Haïku : transparaître.
–
une onde verneuvante
(vers Terre-Neuve ?)
–
Quand le monde des riches (et des Politiciens –
qui sont du nombre –)
s’écroulera
sous le raz-de-marée
des « déshérités » °
° qu’ils fomentent sans cesse !…
Quand la Révolution
immanquablement reviendra
de renverser les Puissants…
Ayant hâte de ce jour…
, L’avènement
du lendemain qui chante
– qui chantera juste
haut et fort et clair –
et qui renverra les Patrons, les Banquiers,
les Politiciens
à la trappe
éternelle…
Il faut œuvrer
à l’avènement
de la fin de ce règne
arrogant
de l’Avoir (et du
Pouvoir qu’il procure –
qu’il a procuré – jusqu’à ce jour)
Les Grecs pressurisés
inventent
de nouvelles formes de
Démocratie
Solidaire
Luttons, mes frères,
pour le jour nouveau
que nous allons faire lever
(et) qui sera enfin ( – de nouveau ?)
humanitaire ( !)
/
Ne nous leurrons pas
sur le pouvoir
du beurre
et de l’argent du beurre !
/
Nous n’avons d’autre solution
que de redevenir
solidaire(s)
– absolument solidaire(s)
(« Solidays »)
/
Ne nous leurrons pas
sur le non-vouloir des Politiques
/ des « gouvernants »
à améliorer
la situation de la « plèbe »
, qu’ils soient « de droite »
ou se prétendent
« de gauche » !
/
Ne vous laissez pas
embobiner
emberlificoter
mener en bateau
par les naseaux
ces nazis nantis
cherchent toujours
à vous néanter,
vous anéantir
en suçant leur hostie
((- hostile(s) à l’hostie !))
Hostile
à l’hostie,
Ostia ! *
* : esp.
/
Le Pape déménage
(la femme deménage ?)
Qu’il disparaisse
et ne soit pas remplacé !
/
Faire sauter le système !
/
Saboter leur fondement !
/
Riez mes frères,
et que votre rire les secoue
et les abatte,
prétentieux mécréants,
faces de rats sérieux
et mortifères
Riez mes frères,
et que votre rire les roule
dans la tombe
d’où ils ne reviendront pas
/
Pas de résurrection
Pas de réincarnation
Pas de rémissions
pour ces démons absolus
et plus
de religions
auxquelles ils puissent s’accrocher
sur lesquelles ils puissent s’appuyer
pour se maintenir
moralement
hypocritement
en place
Envie
de vie,
Mordez, Croquez, Désire,
Agissez,
Abattez
les cages
qu’ils ont dressées
autour de vous
– et en vous
Galériens,
Gladiateurs,
Brisez vos carcans
Libérez-vous de vos entraves
de vos chaînes
(même invisibles)
À vous maintenant
de leur montrer le doigt
qui les condamne
immanquablement
down down down
poussière
qu’ils la mordent
qu’ils y retournent
, Maintenant !
–
Ex hortez : – Feu !
(9/3/13)
°
sur le calcaire des Causses
le soleil
comme (de la) neige
°