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(22)
derrière le mont
quand surgit la lune
les moines se taisent
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(23)
vieil étang
le temps cependant
ne le ride pas
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S.Bellen, in Tierra de nadie, 2006.
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(22)
derrière le mont
quand surgit la lune
les moines se taisent
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(23)
vieil étang
le temps cependant
ne le ride pas
°
S.Bellen, in Tierra de nadie, 2006.
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ISSHO
(mort le 6è jour du 12è mois de 1688, à 36 ans)
Du fond de mon coeur
comme sont magnifiques les nuages
de neige à l’ouest
NB (Y.H.) : Une source décrit la mort d’Issho ainsi : Issho, qui vivait dans la ville de Kanazawa, adorait le haïkaï. Quand Bashô passa par Kanazawa lors d’un voyage, Issho désirait ardemment qu’il logeât chez lui. Cette année-là, cependant, Issho était tombé mortellement malade, et savait que sa fin était proche. C’était la treizième année après la mort de son père, et Issho décida de composer treize kasen (renga de trante-six versets) en mémoire de son père. Ses amis essayèrent de l’en empêcher, disant : « Ta respiration est irrégulière. Qui sait ce qui t’adviendra une fois que tu auras terminé le treizième poème ? » Issho leur répondit : »Même si je meurs, je ne le regretterai pas. » Après cinq kasen sa respiration devint lourde, et il pouvait à peine tenir son pinceau. En dépit de cela il continua et acheva les autres huit. Sa tâche finie, ses yeux brillèrent de joie et il annonça : « Avec ces poèmes près de moi, je n’ai rien à regretter. »
Comme ses paupières s’alourdissaient, il ferma les yeux et dit (le poème ci-dessus)… L’automne de l’année suivant la port d’Issho Bashô écrivit un poème en sa mémoire : « Bouge, ô tombe, / le bruit de mes pleurs / est le vent d’automne.(…)
Issho mourut au milieu de l’hiver, quand la neige avait recouvert sa province. On peut considérer que « les nuages de l’ouest » sont une image saisonnière, mais dans ce poème ils se réfèrent probablement aux messagers d’Amida venant saluer les morts sur leur chemin de la Terre Pure.
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ISSO
(mort le 17 novembre 1899, à 57 ans)
Baissez votre prix !
Qu’en est-il si j’en ai 57 ?
L’année est presque achevée !
Isso tire son image du commerce. Le sort vend la vie à l’homme, et à la fin des années qui lui sont accordées, l’homme doit s’acquitter de la dette contractée à sa naissance par le destin. Isso, conscient qu’il a déjà reculé l’échéance de deux ans (comme l’espérance de vie d’un homme, selon certaine tradition, est de 55 ans), demande de repousser encore sa dette d’un peu plus longtemps, jusqu’à la fin de l’année. Il demande même une réduction, pensant peut-être à la pratique des firmes japonaises qui organisent des soldes à la fin de l’an. Mais qu’il obtienne ou non cette déduction, le poète semble suggérer que quand il reviendra sa situation n’aura pas changé de beaucoup de toutes façons !
°
JAKUA
(mort le 5è jour du 5è mois de 1801)
Coucou,
allons ! – comme les cieux
de l’Ouest sont clairs !
NB (Y.H. :) Le nom de plume du poète se compose d’idéogrammes possédant un sens religieux. Jaku signifie la tranquillité, la mort en état d’éveil; a est la première syllabe du nom du Bouddha Amida. De ceci nous apprenons que Jakua était un moine ou un prêtre bouddhiste.
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(à suivre : Jikko)
°
(Visitant une maison de thé, une femme nommée Papillon me demanda un hokku contenant son nom. J’écrivis donc ceci pour elle, sur un morceau de soie :)
le parfum d’orchidée
des ailes du papillon
parfume les habits
(printemps 1684)
NB : Ce verset emploie une technique fantaisiste pseudo-scientifique en disant que les ailes du papillon ont un parfum semblable aux orchidées. Sedirea japonica est une orchidée japonaise classique qui a une odeur lourde de lis et de citron. Le mouvement d’éventail des ailes du papillon est semblable à la manière dont on évente de l’encens sur un vêtement pour le parfumer.
°
(Rendant visite à un homme retiré des affaires du monde dans sa chaumière :)
du lierre planté
avec quatre ou cinq bambous
tempête automnale
(automne 1684)
NB : « Aisatsu ku » (« poème de salutations ») donné à son hôte pour le complimenter de son mode de vie simple.
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(Au début de septembre, je revins sur le lieu de ma naissance. Rien ne subsistait de ma mère. L’herbe en face de sa chambre s’était flétrie au gel. Tout avait changé. Les cheveux de mon frère et de mes soeurs étaient blancs et des rides s’étaient formées entre leurs sourcils. Nous ne pouvions que dire : « Nous sommes heureux d’être toujours en vie. » Rien de plus. Mon frère aîné ouvrit une cassette d’amulettes et me dit avec révérence : « Regarde les cheveux blancs de Mère. Tu es revenu après un si long temps. Ceci est comme la boîte à bijoux d’Urashima Tarô. Tes sourcils ont blanchi. » Nous pleurâmes un moment, puis je composai ce verset :)
Si je les prenais dans ma main
ils s’évanouiraient en larmes chaudes
gel automnal
(automne 1684)
NB : L’histoire d’Urashima Tarô dit qu’il sauva une tortue de quelques méchants garnements sur une plage. La tortue l’emmena ensuite au Palais du Dragon sous la mer, où il prit du bon temps. Quand il revint au village, il n’y reconnut plus personne, tellement il était resté longtemps. Tout ce qu’il possédait, c’était une boite de souvenirs du Palais du Dragon, qu’il ne devait pas ouvrir. Mais seul et curieux, il ouvrit la boite. En sortit de la fumée qui rendit ses cheveux et ses sourcils tout blancs. La mère de Bashô mourut le 20 juin 1683, un an presque avant la composition de ce poème. Bashô y était revenu pour un service commémoratif.
°
(Voyageant vers Tamato, nous sommes arrivés à Take no Uchi en Katsuge, qui est le village natif de Chiri, ainsi y sommes-nous restés pour nous reposer.)
arc pour battre le coton
aussi apaisant qu’un luth
derrière les bambous
(été 1684)
NB : Bashô emmena un de ses disciples, Chiri d’Asakusa (voir poème 188) dans sa ville natale. Le watayumi est un outil en forme d’arc fait de tendon de vache et de baleine utiliser pour battre les fibres de coton pour en extraire les graines et impuretés avant de les filer.
°
(à suivre : 205-1012)
°
À la source
nous louons le soleil
de nous donner soif
°
Échoppe de campagne
les trois mules attendent
les ivrognes
°
Nous salua,
nous invita à entrer
l’inconnu
°
Le paysan
nous offre l’horizon
et un verre d’eau
°
Porte du temple
entre quatre murs
tient le monde
°
Les moines suent
le chien se couche
à l’ombre
°
(à suivre…)
(tr : J. Pellet & D. Py)
°
ISAN
(mort en 1698)
De ne pas avoir honoré mes parents
de mon vivant, à mes dernières heures
je ressens du remords
*
Les nuances automnales
des renouées ont l’air
de coupes de vin
Isan, apparemment disciple de Bashô, laissa deux poèmes de mort. Le premier traite des plus hautes injonctions de la doctrine de Confucius : l’honneur de ses parents. Il semble que ce verset qui ne respecte pas la forme – : l’original contient 24 syllabes – ni le contenu poétique, fut prononcé plus par Isan le fils que par Isan le poète.
°
ISSA
(mort le 19ème jour du onzième mois de 1827, à 65 ans.)
Qu’importe si je survis –
une tortue vit
cent fois plus longtemps
*
D’une cuvette
à une autre –
choses et charabia
On considère qu’Issa est un des plus grands haijins au Japon. Parmi les gens du commun, il est peut-être aimé plus que tout autre, à cause des vicissitudes de son existence, et de la simplicité humaine de sa poésie. Les annales de sa mort n’indiquent pas qu’il écrivit un poème de mort; ces deux poèmes sont tenus pour être ses jisei, par tradition populaire.
Une ancienne croyance orientale désigne la tortue comme un symbole de longue vie, lui attribuant une existence de dix mille ans. Un homme vivrait-il cent ans que sa vie ne durerait qu’un centième de celle de cette créature couverte d’une carapace qui traîne sa queue dans la boue. Pourquoi alors un homme devrait-il demander une autre année, un autre mois, un autre jour ?
Le mot « tarai » du second poème fait référence, peut-être aux « cuvettes » grâce auxquelles on nettoie les nouveaux-nés et les morts. La vie humaine n’est pas plus que charabia (« chimpunkan » désigne, familièrement, les sons inintelligibles d’une langue étrangère) qui commence au berceau et finit dans au tombeau.
°
(à suivre : ISSHO)
°
écoutant le cri du singe
que dirait-il à propos d’un bébé
abandonné dans le vent d’automne ?
(automne 1684)
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au bord de la route
mon cheval broute
des hibiscus
(été 1684)
°
(J’ai quitté l’auberge au milieu de la nuit, et comme l’aube pointait, je me suis souvenu du poème de Tu Mu : « abaissant le fouet du cheval » :)
somnolant à dos de cheval
à moitié rêvant la lune lointaine
était fumée pour le thé du matin
(automne 1684)
NB : La référence est au poème « Départ de bonne heure » du poète tardif de la dynastie T’ang Tu Mu (803-852) : » « Fouet baissé, je laisse mon cheval aller à sa guise / pendant quelques milles on n’entend pas un cri de coq / pénétrant sous les arbres d’un bosquet, toujours mi-rêvant / les feuilles qui tombent me surprennent comme elles volent sur moi. »
°
(Matsubaya se trouvait à Ise, nous nous enquîmes donc de lui, et y restâmes dix jours. La nuit tombée, je visitai le sanctuaire extérieur d’Ise. La première porte se voyait à peine contre le ciel clair. Il y avait des lanternes sacrées partout. Le vent des pins de la montagne me transperçait, et j’étais fortement ému.)
fin du mois
aucune lune n’embrasse un vieux cèdre
dans la tempête
(automne 1684)
NB : Une théorie veut que Bashô alla rendre visite et embrassa le célèbre cèdre du sanctuaire extérieur d’Ise. Ou peut-être qu' »aucune lune » indique qu’il ne le fit pas…
°
(Une rivière coule au fond de la Vallée de Saigyô, où j’écrivis un poème sur des femmes qui lavaient des ignames.)
femmes lavant des ignames
si Saigyô était ici
il composerait un poème
ou
femmes lavant des ignames
si Saigyô était ici
elles composeraient un poème
(automne 1684)
NB : Saigyô (1118-1190) était né d’une famille de guerriers de haut rang, mais il quitta ce monde séculier à 23 ans pour devenir moine. Le poème se base sur une histoire qui veut que Saigyô, pris dans une averse, offrit un poème à une prostituée en échange de l’hospitalité. Il finit par en échanger plusieurs avec elle. Bashô fait un lien entre le nom de la vallée et celui du poète pour enrichir son poème.
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(à suivre : 201-1012)
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« La brièveté dérange. Tant qu’elle est signe de perfection formelle, bien sûr, on la tolère. Si, sous le nom de concision, elle peut laisser supposer une certaine profondeur de sens, elle reste acceptable. Si, en revanche, et c’est je crois le cas des formes modernes de la brièveté, de Mallarmé à Tortel, de Rimbaud à Claude Royet-Journoud, elle met en cause le statut du sens, le statut du sujet, elle devient assez difficilement supportable, elle fait au moins problème, on la dénonce comme facteur d’obscurité inutile, comme cause de la désaffection du public-lecteur à l’égard de la poésie, etc. Cette situation réactive (…) nous rappelle que le choix d’une forme pour un poète n’est jamais un geste neutre, un geste simplement « technique ». La brièveté est et reste un instrument critique, une arme tranchante. »
Jean-Marie Gleize : « Brièvetés », dans LE HAIKU et la forme brève en poésie française, P.U.P., 1991.
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(L’année de Jôkyô, à la huitième lune, je quittai mon humble cabane près de la rivière. Le bruit du vent était étonnamment froid.)
battu par la tempête
le vent perce mon corps
jusqu’au coeur
(automne 1684)
°
dix automnes
Tokyo est devenue
ma ville
(automne 1684)
NB : En fait, Bashô avait vécu à Tokyo pendant treize ans.
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(Le jour où je franchis la Barrière il pleuvait, et toutes les montagnes étaient cachées par les nuages.)
averses brumeuses
le jour où on ne peut pas voir le mont Fuji
c’est plus attirant
(automne 1684)
NB : Un des jeux poétiques était que le sujet soit quelque chose d’insaisissable, comme dans les lamentations des amants, ou quelque chose d’intangible, tel que le Mont Fuji ce jour nuageux.
°
nuages de brouillard
faisant de leur mieux rapidement pour montrer
cent scènes
(automne 1684)
NB : Le paysage changeait très lentement pendant la marche, mais avec le brouillard dérivant, les scènes changeaient constamment.
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(Ceci est notre griffonnage à l’oratoire sacré du Sanctuaire Tado Gogen à Ise. Le vieux Bashô, propriétaire du cottage du bananier près de la rivière Fukagawa, et Tani Bokuin, le maître de Kansuiken de Nôshû, Ôgaki, marchands de poésie lors d’un voyage de visites à Ise et Owari, désireraient vous offrir ces quelques poèmes des quatre saisons.)
vie d’un prêtre
mon nom est emporté
dans la Rivière des Feuilles Tombées
(automne 1684)
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(à suivre, 196-1012)
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glace sévère
la gorge du rat
à peine humide
(hiver 1683)
NB : Parce qu’il n’y avait pas d’eau potable à proximité, Bashô devait l’acheter. Ce poème aurait pu se baser sur la fable de Tchouang Tseu selon laquelle : « Un rat boit l’eau de la rivière, mais pas plus qu’il ne faut. » Bashô s’excusait peut-être de la quantité d’eau qu’il devait acheter ou en pensant au paradoxe d’avoir à acheter de l’eau en vivant près d’une rivière.
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le printemps se lève
dix quarts de vieux riz
au nouvel an
(Nouvel an, 1684)
NB : Les disciples de Bashô étaient dans l’obligation de veiller à ce que sa gourde de riz restât pleine, en rétribution de ses services. Bashô se sentait bien entretenu parce que ses élèves lui avaient donné plus que ce qu’il n’utilisait. Ce verset utilise le contraste technique entre le nouvel an et le vieux riz. La première séquence du poème disait « comme je suis riche ». La révision ajoute un mot de saison et supprime le commentaire émotionnel.
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(Dans la maison de Chiri à Asakusa :)
la soupe d’algues
montre de tels talents
dans un bol décoré
(printemps 1684)
NB : Asakusa était renommé pour ses alguesnori, largement consommé au Japon, et qu’on utilise de nos jours pour enrober les sushi. Le asagi wan était un bol décoré de fleurs et d’oiseaux en rouge et blanc sur un fond bleu clair.
°
(Bunrin m’a envoyé une peinture du Bouddha quittant la montagne, que j’ai placée sur mon autel.)
gloire au Bouddha
sur un piédestal d’herbes
quelle fraîcheur
(été 1684)
NB : Bunrin était un des élèves de Bashô. La plupart des peintures représentent le Bouddha sur des fleurs de lotus, mais Bashô ne peut utiliser que de l’herbe pour piédestal. Le poème peut aussi signifier qu’au lieu d’un autel en bois, celui-ci n’était fait que d’herbes tissées ou nouées.
°
N’oubliez pas
de profiter de l’air frais à
Sayo de Nakayama
(été 1684)
NB : Cette strophe fut offerte à Fûbaku, employé du sanctuaire d’Ise, alors prêt à faire le voyage de retour pour son travail. Sayo no Nakayama (« Centre des Montagnes ») était un des lieux, sur la route du Tôkaidô, célèbre parce que Saigyô, comme d’autres poètes avant lui, évoqua l’endroit dans un de ses poèmes.
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(à suivre : 191-1012)
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°
Bonjour !
Ce samedi 21 janvier, autour de notre billard du bistrot d’Eustache,
29 haïkus ont été échangés, en présence de 9 (puis 10) personnes.
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Avec 4 voix :
Sur le fil
la neige
funambule
, de Daniel Py.
°
Avec 3 voix :
Brumes hivernales
le canal se répand
entre les arbres
, de Cécile Duteil ;
et :
Repas de famille
un mochi vietnamien
– Lune dans mon assiette
, de Lydia Padellec.
°
Avec 2 voix :
Calme sous la lune
il parle du tortionnaire
son crâne brille
, de Françoise Lonquety ;
–
carillon
les oiseaux
haussent le ton
, de Valérie Rivoallon ;
–
Croquer
sur les arbres de l’hiver
des roses joufflues
, de Françoise Lonquety ;
–
Les pleurs de sa mère
le fils ne les entend plus
dans la rue… les chars
, de Patrick Fetu ;
–
Matin de janvier
paresseuse dans mon bain
je rêve de crawl
, de Françoise Lonquety ;
–
nouvel an
les pigeons eux
s’en moquent
, de Valérie Rivoallon ;
–
pluie sur neige
la branche ployée se redresse
se redresse
, de Paul de Maricourt ;
–
seules
parmi les nuages
l’étoile et moi
, de Valérie Rivoallon ;
et :
sur le voilier
une jeune fille allongée
je tiens la barre !
, de Philippe Bréham.
°
7 autres haïkus ont obtenu une voix.
°°
Enfin, Soizic Michelot nous a présenté sa très prochaine exposition « Le nom des Étoiles » (Haïku et Compositions photographiques) qui aura lieu au Centre Tenri, 8/12 rue Bertin Poirée, 75001, du 24 janvier au 4 février 2012 (mar-ven 10h-20h, sam. 10h-16h.), et dont le vernissage se tiendra mercredi 25 janvier de 17h30 à 20h.
« Je ne suis pas sûre d’avoir existé. Je ne suis pas sûre non plus de l’existence des étoiles et des fleurs que j’ai pu voir durant ma vie. Mais je suis sûre de la peine ou de la joie que j’ai éprouvée en les contemplant. » S.M.
L’exposition de Soizic a déjà tourné en Bourgogne et en Bretagne, avant de venir, maintenant, à Paris.
°
Philippe Bréham nous a fait savoir que le spectacle qu’il a mis en scène : « Le souffle de la neige » (d’après un conte ancien rédigé par Lafcadio Hearn : « La femme de neige ») se tiendra également au Centre Tenri du 22 au 28 février 2012.
Notre kukaï # 63, qui aura lieu samedi 18 février (jour des vacances scolaires parisiennes) à 16h30 au bistrot d’Eustache, pourra donc s’achever en apothéose par le spectacle de « la dernière séance » de Philippe à 20h30. (Nous aurons même le temps de nous restaurer entre les deux !)
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Bien à vous,
amicalement,
Daniel.