Extraits du livre : Haïku, le poème le plus court du monde
Ed. Techniques Nord-Africaines
30 rue Sbon, Rabat, Maroc :
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(Le haïku) est le poème de la nature […] et il exprime la beauté que tout le monde ressent vis-à-vis des phénomènes naturels. »
(: Avant-propos)
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p.21 :
« Le haïku est un court poème sur la nature, composé de « 17 syllabes » avec « un mot évocateur d’une saison », dont la caractéristique essentielle est le rappel de l’unité ou bien de la symbiose de l’homme avec la nature. Il doit donc obligatoirement refléter un sentiment inspiré par celle-ci. »
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p. 26 :
« Bashô se plongea de plus en plus dans l’admiration de la nature qui symbolise l’éternité. […] Ce sont les sensations procurées par la nature qui ont toujours inspiré ce poète et ont fait de lui à la fois le pionnier et le sommet le plus élevé du Haïku artistique. »
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p.30
« Le haijin […] exprime le sentiment à travers des choses ou des événements concrets et non par une idée abstraite. »
Bashô : « Si notre coeur ne pense pas à la lune, nous sommes comme l’animal. Si la forme que nous voyons n’est pas la fleur, nous sommes comme des barbares. Distinguez-vous des barbares et de l’animal et revenez à la nature. »
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p.46 :
(d’Issa Kobayashi) :
« Il avait une grande sympathie pour tous les faibles et pauvres, voire les animaux et les insectes, tandis qu’il haïssait le monde des puissants et se montrait ironique envers eux. »
(note perso : d.p. – : … ce qui rapproche nombre de(s) haïkus d’Issa du senryû…)
p.50 :
« Quoique son style n’ait jamais été le courant principal du haïku, il y a toujours des poètes qui lui font écho jusqu’à nos jours. »
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: Sono Uchida