°
(rêve :)
Nous sommes la conscience pianiste de l’île
°
une bulle de savon,
une grille
: deux bulles
°
dans la feuille de l’âge
°
Osez vous effacer…
–
Desquamer
le haïku
du trop de soi…
°
la rousse
qui dort dans le train
redresse périodiquement
la tête
– puis s’appuie sur son poing
°
zéro lion
l’érosion
°
un ami mort ce matin –
me fil-dentairant les dents
ce soir
–
un signe de croix
avec de l’huile
sur la salade –
la mort d’un ami
–
sur le ventre des morts
mangent les vivants
– l’adieu à l’ami
–
(rêves :)
Rendez-vous « Aux Mailles » :
le rade où il aimait écluser…
– je menottais un tronc d’arbre.
°
sur le parvis de l’église
de nombreux bruits de baisers :
l’adieu à un ami
(: Jean C.)
°
éclats de verre
le trottoir gris
°
le nom de son amant
sur toutes ses lèvres…
°
(Ancien :)
me demandant son chemin :
ses si jolies gambettes
avenue Gambetta !
°
au pied de la mangeoire
autant de bouts de pain
que de pigeons
°
une carcasse de voiture
une barre d’immeuble
– dimanche de février
°
dans les branches
de l’arbre hivernal,
quelques petits nuages
°
(À Patrick Fetu – d’après son haïsha « Matin silencieux » -)
le poids de la neige
sur le silence
du matin
°
elle a toujours
mené la bar(a)que
/
mené la bar(b)(a)que
°
Sarkozy de Nagy-Bocsa *
« candidat du peuple » :
quel superbe oxymoron !
(cf : http://sarkostique.over-blog.com)
–
* Sarkozy de S’agite-Boxon (?)
–
depuis trois jours en campagne
mais déjà une overdose
(cathodique)
de sarkocaïne
°
une écriture – dynamique –
DE MONTRES – d’école –
°
après la pluie
grand-père part
chasser l’escargot
–
au jardin l’escargot
ATTEND N’ATTEND PAS
la fin de la pluie
–
Nous sommes ceux qui
naissons de l’orage
–
l’escargoéland
(= un monstre tautologique (?))
–
de même,
le jeu de go
est lent
°
contre la vitre du train
(= haïku monostiche heptasyllabique au nombre d’or (: 2-3-2))
°
pinici
pinailleurs
°
franchissant
le premier quart des
1012 poèmes de Bashô,
février 2012
°
écrire, c’est
vider le bol
écrire, c’est
se vider le bol
écrire cesse :
vidé, le bol !
°
sur l’air de
« Ah, les p’tit’ femm’
les p’tit’ femm’ de Paris ! »
(Antoine entonne –
Non : c’est Patrick !)
Patrick entonne :
« Ah, le kukaï,
le kukaï de Paris ! »
°
(Sous Sarkozy :)
Faudrait pas que
Sarkommence !
Faudrait pas que
Sarkontinue !
–
Ne plus lui permettre de continuer
son (/ sa) Cirkozie !
–
une circose
de Sarko
une nécrose
(Faire une cirrhose sarkonique)
Ses effets de manche
de pioche…
–
détournements de son slogan :
« La France Morte »
« La Finance Forte »
…
: sur Sarkostique.over-blog.com
–
vite
(se) débrancher
/ décrocher
Sa(r)kro-de/le-boucher !
–
l’éminence (g)risible
: le gros-t-esque (?)
l’arracheur de dents (« Sarkomenteur »)
le P-austère (Pos(t)e(u)r)
l’Égée-manie(ur) (grec)
sa monomanie : le fric
–
Sarko,
l’entubeur
cathodique (/ méthodique)
de première (classe)
°
ronflement(s)
le sommeil
s’envole
°
(la télé :)
ce matin
ce midi
ce soir
cette nuit :
la Cirquozie !
–
Bienvenue en Sarkocaïnie !
–
le grand (?) risible permanent
…
–
le bon de l’affaire :
qu’il gave grave,
qu’il sature pur,
pour qu’on l’éjecte sec !
–
Sarko 1er :
l’envahisseur
cathodique !
–
qu’il se tire une balle dans le pied !
–
(je me tirai une belle – le pied !)
°
Ne pas se p(r)endre aux mots !…
–
« jubilation » : joie vive et expansive
« jubiler » : éprouver, manifester une joie très vive.
(: Petit Larousse Illustré, 1983)
–
Pour sortir des « relations-mitraillette »
(: « tu-tu-tu-tu-« )
(re)lire Jacques Salomé.
°
M’enfonçant
dans la forêt de poèmes
aux 1012 essences *
(21/2/2012)
* de Bashô
°
« La France Forte »
: d’une force
de (petite) frappe ?
°
Qui entend
les plaintes
des plantes ?
La scie crie-t-elle ?
°
la mer
/ la mère
aboie
°
le petit filet rose
qui s’élève de la cheminée –
la traîne blanche de l’avion
°
au soleil du tgv
l’écran de son ordi
plutôt dégueu
°
« PLOC »
perdrait-il
une L
pour devenir « POC » :
« Parti des Objecteurs de Croissance »
?
°
renversant,
ce que ce siège a bu
à ma place !
°
sous (le) Buisson *
(l’épine) le Pen ?
* : gourou sarkozien
–
Sarcoule
–
Trafliquer
°
Lent traînement…
Allant traînement…
en traîné…
°
les amoureux transi(toire)s…
°
(duilien :)
un avion s’écrase sur la ville
une grenouille saute dans la mare
(d’après : « la mouche qui pète »…)
°
RER
je la vois
en haut
en bas
elle croise les jambes
…
–
la belle-à-coeur-bleu
°
Michel-Ange
ou Mozart :
À Tourcoing
Sarkozy
se compare
: le cuistre de Jupiter(ne) !
°
Manifestations
contre l’essence chère :
ça chauffe,
quartier du Chaudron *
* : Île de la Réunion
°
l’épingle du « je »…
°
la vache à l
ait :
l’auto mob-
il(e)
la vache à l
(l’) automo
bill *
* : (en angl. = la facture)
°
« – Tu m’éviteras
quand tu te marieras ! »
(: d.)
°
Rouge neige
: – Phoqu ! *
( * cf : « – fuck ! »)
°
Il a mis sa ptit’ calotte…
°
les épées de bois
des oiseaux dans l’arbre
– aube de février
–
le jour
et les arbres
émergent du brouillard matinal
– la beauté du paysage
m’éveille
–
tel bouquet d’un vase
les arbres émergent
du brouillard
–
la montagne se déchevèle
, crêpe ses nuages
le blanc naît
en silence
°
les marteaux (feutrés) du silence
–
faire,
créer le silence…
–
silencre
–
Observer des mots « nouveaux »
Les regarder
En faire le tour
comme au musée
une sculpture –
pour en dégager
la/les signification/s (nouvelles)…
les sens /
l’essence
(fraîche)…
–
quelque écheveau subsiste
du fond de quelque val
– retenu par les branches…
–
entrons dans ce blanc
(de pierre)
ce blanc
d’oeuvre
: l’au-delà des mots
(: Rimbaud !)
–
AUTRES SOLUTIONS
est-il écrit au bord de la route
près Recoules-Prévinquières *
* : le village de mon père.
–
ceux qui débordent du cadre…
ceux qui peignent
(qui ne peindront jamais qu’)
à l’intérieur du / d’un cadre
pré-établi;
ceux qui
considèrent le cadre
le repoussent
le refixent
ailleurs
autrement
: qui sortent
en fait
de la « peinture »
pour sculpter
(élargir, réduire, etc.)
le / les cadre / s
(et) en proposent de nouveaux…
un premier nuage prend feu
(derrière Lapanouse, Aveyron)
rose
puis orange
(et doré)
un petit nuage de feu
(à la hauteur du château
: Séverac)
quelque lambeau de neige
encore
accroché çà et là
(vers Vezins)
le viaduc
déjà visible
(du haut d’Engayresque),
ce chantier monumental
si petit dans le paysage
(- la place de l’homme…!)
du col il se pousse
dans la descente
vers la ville
aux mille
visages
aux dix-mille
…
°
à ceux qui travaillent
il dit
travaillez plus !
à ceux qui ont été exclus
du travail
(par la Finance)
il dit :
mauvais citoyens !
–
glander plus
pour galérer moins !
–
Il est huit heures
Millau s’éveille
au soleil
°
Mamma(ire) Mia !
°
ah, du vrai nanan,
ce pain à la farine
de blé 110 !
°
mère à l’hôpital
dans sa maison
la pendule hésite
à avancer
(sur/de 7h 7′ et 17″ !)
–
mère à l’hôpital,
un tout petit moucheron
chez elle
°
Travaille, peuple, travaille,
que j’empoche ton pognon !
Consomme, peuple, consomme,
que j’empoche ton pognon !
°
douceur pré-printanière
pigeons et canards
qui barbotent
°
ce soir
entre deux étoiles,
la lune
/
ce soir
d’une étoile à une autre
la lune
°
maman (91 ans)
ne mange pas de sucreries,
ne veut pas grossir.
°
admirant le silence
–
silence
le soir
studieux
/
dans le silence
étudie
–
les oreilles pleines
de silence
/
emplir ses oreilles
de silence
–
l’eau qui bout
fait gonfler
le silence
–
le silence :
les bruits
dans sa tête…
°
du temps
pour ne rien faire
°
Haïku :
éclaircir la vue
(// raréfier les mots !)
–
ras-juster
ras-jusquer
(: 5/7/5 ?)
°
l’envers des corps
Saint-Pierre décore
°
haïkus – le thé froid
°
ma fille me dit :
« Assieds-toi bien, papa ! »
: bientôt 29 ans
°
guanacos* et caracaras**
: pumas de Patagonie
* : sortes de « lamas »
** : oiseaux de proie
°
ce président :
un mage
du chômage !
°
la neige s’accumule
sur le col
du guanaco
–
pumas en file indienne
Condor voudrait bien les suivre
jusqu’au butin !
–
devant l’écran
je voyage
partout :
Pumas de Patagonie
(: « Arte »)
–
là où je n’irai jamais :
télévision
–
Maman, j’ai faim
crie le petit troglodyte
–
mâchant
d’un côté
de l’autre
: guanaco
–
les nuages
s’envolant
de la montagne
(des Andes)
°
grand-père en novembre
neige en février
(?)
°
(Bashôtage :)
vieille corbeille –
un papier saute,
le bruit des mots
°
le moucheron
sur le cahier
se perd* dans mes mots
*/ disparaît
–
un moucheron
péniblement avance
sur le cahier à carreaux
–
j’écris
sur mon grand-père –
bientôt
grand-père
à mon tour !
°
ce matin
encore vivant !
(- alarme…)
°
« artificelles »
=
encore haïku ?
°
Décès
D.C.
Da Capo
°
exaspère
et
exasmère
–
soulever
toutes les pierres
du langage
/ de la langue
–
la langue creuse… creuser la langue
… la vague de la langue…
la langue se soulève… la vague
destructrice de la langue… (lan-
gue de vipère / langue de pivert)
… haïku(s) de bec… pourfendre
les haïkuistres…
°
S’a-J.T.*
(: Sarko s’a.J.T.e)
* J.T. = journal télévisé.
–
Sarko sage E.T.* ?
* : Extra-Terrestre.
Sarko, ça gîte
(: épaules, petits poings crispés…)
°
(Bashôtages :)
restant au bord de l’étang :
la grenouille
ou/et la lune ?
–
la grenouille
chante sous la lune
– bord de l’étang
°
le noeudipien
°
sonnerie de porte
« – c’est Barbara »
°
Son bilan : un Liban ?
-ta(s) ?
°
éradiquer l’esprit de lucre
/ de luxe
/ de sucre…
°
la crucifixchute…
°
au fond
de la boîte à gâteaux
vide,
trois mites
mortes
°
l’heure de l’apéro –
l’heure de la Péri* ?
* : ballet de Paul Dukas (1912)
°
(Ceux qui)
niquent ma terre !
(- Pas nique ma terre !)
°
le lent ballet
des parapentes
le long de la montagne *
– fin février
* / du Causse Noir
–
« Y a tout qui disparaît
avant qu’on disparaisse soi-même »
(: maman, qui ne distingue pas les parapentes.)
°
la présentatrice météo :
son profil
de carte de France !…
°
le président sortant
souhaiterait continuer
à « dégraisser (allègrement)
le mammouth »
(de l’Éducation) –
: C’est un Éducasseur° !
° pour lui, il faudrait : Éducasquer !(?)…
–
il a un tiroir-caisse
/ un miroir-caisse
à la place de la tête
/ du coeur
?
–
Sarkocasseur 1er
–
sarkocasse
sarkorreur
sark-veau-d’or –> Sarkor
–
le « règne de Sarko » :
un passage avide !/?
–
quand il écrira ses mémoires
ce sera :
« L’avide Sarko »
(!/?)
°
trou vaille
que vaille
°
mouche ron
de
– la tache de vin
°°°
dp.( 16-29/2/12)