Archive for the ‘wanka’ Category

« Billes d’humeur » ou « Têtes de Trucs »… – Avril 2015

3 mai 2015

… ANTI-Journal,
Défouloir,
Eclabouses…

°°°
Avril 2015.

Y en a
qui pensent que si vous ne faites pas trois lignes
qui durent 5, 7 et 5 « syllabes »,
vous n’écrivez pas du haïku !

Pauvre haïku !

°°°

Pourquoi faut-il toujours / souvent / encore / …
que le haïkiste se mire en son haïku ?

: sortir de (/ du) soi !

Le haïku n’est pas
le miroir du haïkiste

Dans le haïku
on ne revient pas vers soi,
on sort de soi !

– Ecrit-il ses haïkus
au présent de l’admiratif ?

Un haïku « bibicentrique » !

(/ bibicentré / bibinecentrique ?)

°°°

Traquer le mot (/ le commentaire)
inutile.

Le haïku,
ou : Comment taire
le commentaire !

°°°

De la persistance / De l’insistance
de la pensée
dans le haïku (français)

De la pensée
à la nausée
de la pensée

Je pense
donc je fuis.

Dans les toilettes
je pense
et pisse à côté

Je pense
donc je pisse
à côté

Je panse,
je suis.

°°°

Vous leur donnez de la confiture,
ils chipotent sur la forme du pot

°

Il serait peut-être temps de se demander ce qui importe (le plus) dans le haïku :

la forme du vase
ou sa liqueur ?

la forme de l’os
ou la saveur de la viande ?

l’enveloppe
ou la lettre qu’elle contient ?

le corps
ou l’esprit ?

l’écorce
ou l’essence ?

l’habit
ou le moine ?

°

Ne serait-il pas temps de s’intéresser
plus au contenu du haïku
qu’à son contenant ?

°

(Pour peu que je sache) :

Je sache que
l’on peut écrire des haïkus autrement qu’en 5+7+5 mores,
qu’en 5+7+5 syllabes,
qu’en 17 (mores / syllabes),
autrement que sur 3 lignes
ou qu’1
(mais aussi sur 2, sur 4,…)

Je sache
qu’on n’est pas tenu / obligé
d’imiter (/ de singer) le haïkaï (/ haïku) japonais ancien / antique
ou son apparence
en français
(ni dans n’importe quelle autre langue que le japonais)

je sache
que l’essentiel du haïku
ne réside pas dans sa forme
mais dans son contenu

Je sache
qu’il est primordial de connaître
l’essence du haïku,
l’esprit du haïku,
le coeur du haïku,
l’énergie interne du haïku,
(le sens du haïku).

Je sache
que s’il n’y avait qu’un critère à respecter
pour écrire du haïku
– ici ou là –
ce serait celui-ci :
appliquer les règles « internes »
qui régissent
(et réjouissent)
l' »âme » du haïku.

°°°

Vous qui tenez tellement
à singer le haïku japonais classique,
comment se fait-il que vous ne l’écriviez jamais
sur une seule ligne
– ni verticale ?

°°°

Mes haïkus
ont pour (seul) impératif formel
le découpage rythmique naturel
dicté (/ voulu) par le sens
propre à chacun d’eux.

ou :

C’est le rythme du haïku
qui dicte sa forme.

°°°

5-7-5 :
l’attrait / l’attirance
de l’uniforme

5-7-5 :
le prestige
de l’uniforme

Le 5-7-5
ou l’art de
ronronner en rond ?

°

mai 2015.

le haïku en 5-7-5
pieds de naguère !

°°°

d.

Compte-rendu du kukaï (n°75) de Paris

17 février 2013

Résultats du kukaï de Paris n° 75, du 16 février 2013.

°°
Bonsoir !

Tout d’abord, Mme Hiro Hata, nous informa que le 16 février est le « Saiigyoh ki », le jour anniversaire de Saigyo(h) Hoshi, poète et bonze. Né en 1118 et mort le 16 février 1190. De lui on se souvient particulièrement de son célèbre waka (écrit plusieurs années avant sa mort) :

Negawaku wa
Hana no shita nite
Haru shinan
Sono kisaragi no
Mochidzuki no koro

Puisse le ciel
Me faire mourir au printemps
Sous les fleurs de cerisiers
Au deuxième mois
Quand la lune est pleine

Le ciel exauça son vœu, et il mourut ainsi le jour anniversaire de la mort du Bouddha.

Bashô tenait Saigyo en très haute estime, fut souvent « inspiré » par lui, et entreprit son Périple vers le Nord profond, sur ses traces.

°°

En présence de 17 personnes, 51 haïkus ou senryûs furent échangés. 24 d’entre eux obtinrent une ou plusieurs voix :

°

Avec cinq (5) voix :

Adelina / je réapprends à mon père / le nom de sa mère

: Monique Coudert ;

cerises laquées / lui offrir ma bouche / à croquer

: Cécile Duteil ;

Lac étale, / froissé / par deux canards

: Danièle Étienne-Georgelin.

°

Avec quatre (4) voix :

ciel clair – / un temps / à s’envoler

: Valérie Rivoallon ;

et

Nuit de carnaval / L’étrange beauté d’un masque / Gardien d’un secret

: Isabelle Ypsilantis

°

Avec trois (3) voix :

Soir de la Saint-Valentin / Les lumières du restaurant / Vide

: Oriane Oberndorfer.

°

Avec deux (2) voix :

le saule / sa / danse du vent /

: Daniel Py ;

Les ombres / Se reflètent sur l’eau calme / – Pudeur du soir

: Noémie Guibert ;

L’hiver et pourtant / Dans l’air le parfum / Des mimosas

: Isabelle Ypsilantis ;

Nouvelles lunettes – / elles me font pleurer / quand je vois leur prix !

: Patrick Fetu ;

Saint-Valentin – / des petits cœurs sur le papier / hygiénique

: Valérie Rivoallon ;

et :

Sur la mer / le vent à rebrousse-poils – / Moutons d’écume

: Gwenaëlle Laot.

°

Avec une (1) voix :

goutte de parfum / dans le creux du cou / volatilisée

: Cécile Duteil ;

Hall de gare – / Les soubresauts du chien errant / dans son sommeil

: Meriem Fresson ;

j’éteins la lampe / pour écouter la nuit / en l’attendant

: Monique Coudert ;

Mer agitée – / les rochers deviennent / les tremplins des vagues

: Gwenaëlle Laot ;

neige à perte de vue / au-dessus / le panache de la centrale atomique

Roselyne Fritel ;

pas un souffle / dans l’air diaphane / les éoliennes traînent des ailes d’albatros

: Roselyne Fritel ;

Rentrée des classes – / il sifflote sur le chemin / l’ado au fusil

: Françoise Lonquety ;

Repas de famille / Entre les plats on commente / les premiers pas

: Gwenaëlle Laot ;

seul à skis / dévalant la pente immense / les sapins m’observent

: Philippe Bréham ( ? ) ;

Sur le bitume glacé / les coups saccadés / d’une canne

: Lydia Padellec ;

Table voisine – / il assassine son bordeaux / à coups de glaçons

: Patrick Fetu ;

Un, deux, trois / quatre flocons et encore un / sur le nez du bonhomme de neige !

: Lydia Padellec..

et :

Vu du ciel – / l’ombre définitive / des pins calcinés

: Françoise Lonquety.

°

Sans voix (mais avec commentaires !…) :

pêche – / plus de haïkus / que de poissons

: Valérie Rivoallon ;

et :

Première signature – / je demande son stylo / à la lectrice

: Meriem Fresson.

°°°

Philippe Bréham nous a fait part de son ouvrage nouvellement paru : Le Vent du Temps qui passe, contes et haïkus, éd. SAN, nov. 2012. disponible chez http://www.assosan.fr (prix conseillé : 15,90 €).

Tierra de Nadie (mouches, moines et papillons), haïkus de Salim Bellen (traduits de l’espagnol par Josette Pellet et Daniel Py), y a été également proposé. Il est disponible chez http://www.editions-unicite.com ou directement chez l’éditeur, François Mocaer, contre un chèque de 13 € au 46, ave. Jean-Jaurès, 93110 Rosny-sous-Bois.

Merci !

°°°

Les prochains kukaïs de Paris se tiendront les :
samedi 16 mars à 16 h 30 au bistrot d’Eustache (n° 76)
samedi 6 avril, de même !… (n° 77).

Amicalement en haïku,
Daniel.

Haikus etc. – Py – oct. 11 (2/2)

1 novembre 2011

°

mi-octobre
une coccinelle
fait le tour d’une feuille
de post-it

°

….profite….
sur ton tas d’or
sur ton tas d’os

°

les chèvres
jusqu’en haut
des arganiers *

* : arbres dont s’extrait l’huile d’Argan, Maroc.

°

le gazon
du voisin d’en-dessous
pousse vers nous
vert

°

?????
???????
?????

°

un rayon de soleil
(qui) se balade
au gré d’un fil

un rayon de soleil
glisse
sur un fil

(1/9/09-1/11/11)

°

le banc
empli de feuilles rousses
– soleil

°

« merveilleux » ver mielleux ?

°

ce midi
déjeuné dans le
Square
René et Henri Druart
(1888-1961) (1902-1979)
Érudits Rémois Hommes de Lettres

21 octobre
une abeille encore en fleur
Square René et Henri druart

entre les rues
Libergier, Hincmar et Chanzy,
le Square René et Henri Druart *

* haïjins rémois du début du XXè siècle

au bout de l’épée
de Jeanne d’Arc :
un pot de fleurs

(- parvis de la cathédrale)

(Reims –> 21/10/11)

°

poussées par le vent
vagues et mèches de brume
– mouettes parisiennes

°

(2 portraits rev(en)us :)

bibliothèque –
elle n’a
pas du tout
la forme
d’un livre

pizz * de contrebasse
: ses seins
à contretemps

* pour : pizzicati

°

d'(encolure
en colline)s

°
(kyôku :)

lire des haïkus
5/7/5
(dont) le systématisme
endort
(autant que les sonnets
de nos jeunes années !…)

°

les piaillements
ont envahi le square
– chaises multicolores en terrasse

(Place des Frères Lumière, Lyon 69008)

°

(kyôkus :)

je suis donc je pen
se donc j’écris donc je pen
se donc je suis donc

j’écris en écou
tant battre mon coeur…

« nombrilaïku »

(il écrit
selon
son coeur)

Il se polit
le japonais… *

* cf : « se polir le chinois ».

le haïku ce n’est
ni « je », ni « pense » :
Descartes aux orties !

l’amalgame entre
haïku et tanka (court)
(= un « haïku » sentimental / lyrique, un « moi-ku »…)

est-ce un « tanku » ou un « haïka » ?

un tank- ? un anka ?

(au pas de char-je !)

la pornographie
de ce haïku qui s’exhibe
en clichés navrants !

°

rose-brun
le groin yin-yang
d’un sanglier corse *

* (sur Arte, 25/10)

°

Il photographie

°
(mot :)

CONTINUAGE

°
(kyôku ?)

tout ce qui est systém(atism)es :
à la trappe !

(les uniformes,etc…)

la momie
tombe en poussière :
5/7/5 !

°

mouche de fin octobre
aussi alerte
qu’au printemps !

°

sur la barre d’adresses

°

un bruit dans la nuit :
la planche à pain
dans l’évier

°
(Mots / Bashôtages :)

étangongrenouille

grenouillétangong

le coup de gong
du plongeon
de la grenouille

élan étang
gong vagues

—-grenouille~~~–

étang grenouille ondule

élan gong ondes

gongrenouill e

élangong

frogong

longeons étang
plongeons

plongeondes

la grenouille est
le nombril de la mare

—- HA! ^~—-

la grenouille plongea
la mare
dans la stupéfaction

la grenouille
saisit
la mare

iiiiiiiiiiiiii(ii) *

* (: saisis)

vieil étang
une grenouille
gong !

la grenouille
laissa
la mare
interdite

°

Au Maguelone *
tous les yeux rivés sur
les juments à l’écran

* bar-pmu, rue de Maguelone, Montpellier.

°

la douceur des pentes
mais la violence des vents
: descente sur Millau

(ce) vent si violent :
ces arbres se secouent en tous sens !
(- Millau)

°

emplie de feuilles d’automne
la toilette publique
à la turque

sous les poussées du vent
s’ouvre les portes
du jardin
vide

°

« Liszt a aboli le diktat de la forme » *

Oui,
abolir le diktat de la forme
pour le haïku aussi !

* (dans la composition musicale – FR3, 24/10/11)

°

mettre son haïku
à sécher
sur le fil

°

Un « écrivain » doit faire la lumière,
donc
éclaircir ses mots !

°

mère (91 ans)
redistribue les haïkus
de l’anthologie

°

(le) gONg
(frappé au centre
par tout un chacun)

°

vêtue

clad
with a ciggie

(rêve 26/27)

°

limé
élimé
éliminé

°

fermer un cerc(uei)l
un cercloeil

(monocle = cercloeil)

°

le parapluie
se retourne-t-il
/ dans sa tombe ?
/ quand ça tombe ?

°
(kyôku)

Fluidifier le haïku :
ôter tous ses obstacles
: ponctuation(s) – dont kireji…

°

cerises noires :
les écouteurs
sur l’oreille

°
(citation :)

« Qu’est-ce qu’un oui sans non. Un été sans hiver. »
Steven Tyler – Aerosmith.

°

la lenteur
comme exercice
de progrès (…)

°

« Aux Berges de l’Aveyron » *
==>
Aux verges de l’abbé rond ?

* : près de Rodez.

°
(Bashôtages ? :)

souvenir(s) de(s) guerriers
(de 14) – les champs cultivés
(vers Verdun)

souvenir(s) de(s) guerriers
de 14 – un champ
d’éoliennes

°

mariage à la campagne

°

« le 5/7/5,
ça les rassure »
me confi(rm)e Dorothy

le haïkuiste aux cents filets (maillés 5/7/5)
et
le haïkiste sans filet (: de forme(s) libre(s))

°

pas de vent
sur la colline :
dimanche d’éoliennes

°
(Bashôtages ? :)

perché sur un piquet
(au-dessus de l’autoroute)
un oiseau de proie

(- attend le crépuscule)

corbeaux perchés

corbeaux posés

corbeaux

°

tous les dégradés

°

moucheron
son dernier vol
entre deux pages

moucheron

°

le coin du canard du coin …

°

À paraître :



À disparaître :
.
.
.

°

nuages stratifiés —
collines embrumées

°

ré . . . glisse

°

une flûte
joue
ses bulles
.
.
.

°

la brosse-à-dents
de la couleur
du gong

°

peuplier
peuplé de feuilles
seul(e) au sommet
– veille de novembre

°

toutes les éoliennes
au ralenti
: grand bleu
du dernier octobre

°

pièce d’eau :
des feuilles,
des plumes,
en surface

°

il suffit d’une pomme véreuse
pour
confondre le ciel

°
(kyôku :)

3 vers
maçons
où (le) silence
est (le) ciment

°°°

dp. (15-31/10/11)

travers en cours…

26 octobre 2011

°

le « je », la « pensée »
sont devenus de tels clichés
dans le haïku
d’ici, maintenant
[éhontément éreinté !]

°

vos « je », vos « pensers »,…
sont tics poétiques
déjà bien éculés
– Renouvelez-vous,
de grâce !

°

s’il n’a pas glissé
un « je », une « pensée »
dans son haïku :
moins heureux !

°

Le moi-haïku
a perdu beaucoup de ses charmes
– En a-t-il jamais eu ?

°

les « pensers » ou les « je » de l’auteur
offrent un infime intérêt
pour un lecteur de haïkus
: retournez vers l’Objectif !

°

clichés de clocher
dans leur club ils s’admirent
à écrire

°

s’ils font l’impasse
sur l’intérêt du lecteur,
à quoi bon publier ?

°

Mets-toi
un tant soit peu
dans la peau
de ton lecteur,
ô haïkuist(r)e !

°

j’ai l’impression qu’ils ignorent
qu’ils ont des lecteurs,
les nombril-haïkistes !

°

Ils sont si rasoir,
offrent si peu d’intérêt,
ces nombril-haïkus !

°

Pense à ton lecteur
ô écrivassier ! : voici
ta première règle !

°

on dirait parfois
que certains auteurs
oublient
d’être lecteurs !
: il leur faudrait plus se relire
que se faire reluire !

°

ce haïku
exhibitionniste :
ennuyeux comme un mauvais film de [haï]ku !

°

leurs jeux d’artifices
éventés :
les « je », les « pense »,
les « tic-toc », les « pfuit ! »

°

des « je », des « pensée »,
des « coeur », des « couic-couic » :
voici un jeu de ficelles
pour écrire des haïkus
calibrés
anti-naturels !

°

un haïku qui rase
tous les lecteurs sauf un
: son (f)auteur !

°

leurs clichés qui clochent :
leurs pensers, leur coeur,
leur je, leurs onomatopées
qui emplissent à ras-bord
leurs tankus*, leurs wankas**…

* tanku = haïku lyrique (à la manière du tanka)

** wanka (ou wanku) = haïku onanisant (en anglais : to wank : se pignoler), peut-être dérivé de waka + tanka (?)

°

leurs trucs (éventés)
pour écrire leurs « haïkus » :
« coeur », « je », « pensée », « pschitt ! »…

°

pour écrire en 5
/7/5 : trop de ficelles,
de machins, de trucs,…!

°

le cliché 5/7/5,
la coquille 5/7/5,
la momie 5/7/5 !

°

A bas le « diktat de la forme » !

°

systém[(at)is]mes :
à la trappe !

°

A bas
le haïku sys[té]m[at]ique
de remplitude 5/7/5 !

°

5/7/5 : moulaïku !

°

à la moule au moule
à la moule au moule à la
moule au moule ah la
la !

°

la momie
tombe en poussière :
5/7/5 !

°

CROQUILLAGE…

°

Il y a deux sortes de haïkus :
les haïkus naturels
les haïkus artificiels

– Discernez !

Les haïkus naturels, spontanés, qui coulent (de l’esprit) de source des grands haïkaï classiques

Les autres.

[Les haïkus artificiels, haïkus de bureau, haïkus de cervelle, de tics, de ficelles ; des imit-haïkus, en fait ; et bien souvent des haïkus de remplissage, (des haïkus de moule *), etc, haïkus occidentés, haïkus de tête et haïkus de complaisance, nombrilaïkus…]

* : ô sacro-saint sain(t)k-se(p)t-sain(t)q !
(Brûlez le Bouddha !)

°

le « moi-je haïku »
qui est l’antithèse (de l’esprit)
du haïkaï

°

tout le monde peut écrire en 5/7/5
tout le monde ne peut pas écrire des haïkus

°

etc.

2 kyôkus (/ « tankça ») au « Descartaïku » (/ sur le « baïlcou ») :

24 octobre 2011

°

de « pensée » ou de
« je » je fleuris mon haïcou **
Ah, quel beau * haïku !

°

mon haïku de je
ou de pensée j’agrémente :
Ah, le beau * haïku !

°

* « bon », au choix !

** voir aussi « baïlcou » (= le balcon du « haijin » !)

°

dp.(24/10/11)

Précisions sur les termes « tankça » et « wanka »

24 octobre 2011

Précisions sur les termes de « tankça » et de « wanka » _
tous deux dérivés (ironiquement) des japonais « tanka » et « waka » , pour « poèmes courts » (anciens).
Ces deux néologismes désignent :
– pour « tankça » : un tanka – ou un haïku – à ras-bord, c’est-à-dire rempli en 5/7/5 (/7/7) syllabes du français ;
– pour « wanka » : un tanka – ou un haïku – narcissique (en anglais « to wank » signifie « se branler », « se polir le chinois » (ce qui serait plutôt, ici : « se polir le japonais » !), complaisant : ex. je fais ceci, je fais cela, j’écoute mon coeur, « je vais aux toilettes », choses éminemment intéressantes pour le lecteur, il suffit de s’en / de l’en persuader !…
[= pourrait être même la « contraction » de « waka » et de « tanka » ]…

d.(24/10/11)

Kyôku consommacteur (/ haïcumule ?) + Descartaïku :

24 octobre 2011

°

je dépense donc
je suis donc je dépense
donc je suis donc je

°

d.(24/10/11)

°

j’écris donc je pen-
se donc je suis donc je pen-
se donc j’écris donc

°

« nombrilaïku » poétiques – (kyôkus)

24 octobre 2011

°

j’écris en écou-
tant battre mon coeur, en re-
gardant mon nombril …

°

p.s. : il se polit le japonais ?

d.(24/10/11)

°

je me pense, je
m’écris, je suis, (je me po-
lis le japo-nais)

°

je pense donc je
jouis donc je pense donc je
jouis donc je pense

°

je me fais relui-
re le haïku, je me mas-
turbe le cerveau…

j’onanise mon haïku

°

le « Descartaïku » : Kyôku contre

24 octobre 2011

°

ceux qui écrivent
du Descartaïku : à coups
de « je » et de « pense »…

°

d.(24/10/11)

Haïku, etc. de Py – sept 2011 – (3)

1 octobre 2011

°

Le haïku, ça coule de source !
le haïkou, ça roule !

: du haïku d’intello(s),
ce n’est déjà plus du haïku


(le 5/7/5 :)

c’est un haïku à trucs
(de remplissage), c’est
un haïku truqué !

(= des « haïkulubrations » , pleins de mots creux…morts…)

rempli rempli rem
pli rempli rempli rempli
rempli rempli rem

°

en japonais : « kuyu » : pour « haïkuisants » / haïkouillus ?

°

nez zen nez zen nez
zen nez zen nez zen nez zen
nez zen nez zen nez

°

lambdassadeur / lambdassadique

°

vos écornocroques…

°

à chacun son caca nucléaire (?)

sous l’pont du Gard :
Marcoulé (?)

°

le brigidaire ouvert…

°

hi-han hi-han hi-
: que voilà un bon haïku
de pieds de l’âne !

°

(un ver de haïku / tous les matins / à jeun (?) :)

à boire à boire à

°

(Bashôtage :)

Du fond des temps
au fond d’étang ?

°

le haïku c’est
(à la limite)
ce qui t’échappe…

ce que tu peines à saisir –

l’à-peine saisissable
luciole-haïku

insaisisSABLE

°

Coupez le doigt qui montre la lune !

(Que reste-t-il ?)

°

Ha-Gard :
Marcoule

(?)

°

… Continue ton ratio-ciné
(seul) !

°

je délire, tu
délires, il délire,
nous délirons, vous

°

Montrer
exactement
pour que le lecteur
voie
exactement

Montrer
TRANSPAREMMENT

°

semer sa zenzanie
et
se l’haïcouler douce

°

refroidir
en permanence
le réacteur
du haïku

°

riz (x 5) == riz (fois 5)
riz (x 7) == riz (fois 7)
riz (x 5) == riz (fois 5)

.=====.
=======
.=====.

°

1 pied 2 nez 1
pied 2 nez 1 pied 2 nez
1 pied 2 nez 1

2 pieds 1 nez 2
pieds 1 nez 2 pieds 1 nez
2 pieds 1 nez 2

(faux-kus et faux tankas (ou « tankça ») :

je remplis tu rem
plis il remplit elle remplit
nous remplissons vous

remplissez ils remplissent elles
remplissent je remplis tu rem-

plein (x 5)
plein (x 7)
plein (x 5)

j’empile tu em
piles il empile elle
empile nous em

pilons vous empilez ils
empilent en manque-t-il ?

je farcis tu far
cis il farcit elle farcit
nous farcissons vous

farcissez ils farcissent elles
farcissent je farcissais tu

°

Comment le Chili
célèbre-t-il
le 11 septembre ?

°

é
cré
mer

°

la pomme rouille
peu à peu
les dents
la reblanchissent

°

En Occident, oui,
difficile
de ne pas donner
des haïkus que de tête !

°

(faux-ku à la rue :)

je rue tu rues il
rue nous ruons vous habi
tez chez vos parents ?

°

Théorire

°

obi
et ombrelle :
Japonaise
en un jardin rémois

°

………..
…hutte…
………..
d.:15.9.11.

°

………..
…ancre…

°

« wanka » =
tanka + waka ?

cf : wanker (engl) = onaniste (?)

°

Juvisy – je saute immédiatement
dans un train de retour
: un catadioptre sur le siège devant moi

°

bariolée,
portant un bouquet
de beaucoup de couleurs

°

l’ermitière

°

ron (x 5)
ron (x 7)
ron (x 5)

°

« mouspique »
insistait l’enfant :
on doit dire « mouspique » !

°
(à suivre…)