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2 papillons dorés
qui s’adoraient
s’adonnaient
à la danse des ailes
dans le soleil
°
fractionné involontaire –
une racine qui affleure
(jog du vendredi, parc Méliès)
°
première canicule
ce cinq juin
– le soir va-t-il orager ?
°
première canicule de juin
la finesse des tissus féminins
°
l’inconnue lente de l’allée…
°
cet oiseau noir
à travers sente
ne poussera plus ses croas –
ce sont les roses roses
au bord du muret
qui sentent le meilleur
°
travaillant ses jambes
sur le vélib’ (à l’arrêt),
béquille dressée
°
Passer
(/ Evoluer)
du Penser au Sentir.
°
elle passe
avec une amie
poussant
une tondeuse à gazon
°
un carambriolage
°
une étudiante
dort assise
à la table de bibliothèque
– son cou
°
(régulièrement retombe sur le côté)
puis elle s' »abat » en avant
sur la table
°
au feu vert
ses lèvres rouges
°
ce matin
le coiffeur bâille
– ses ciseaux ?
°
désert des arts
désir des ors
°
martinets
les stries
dansent
°
toutes ces flèches d’argent
dans tous les coins du ciel
au soir
– l' »amour » du haïku
°
ce soir
sa fille
me montre un classeur de poèmes
que je lui envoyai
il y a quarante-cinq ans
°
Le haïku, ce peut être la commotion
créée par deux images qui se rencontrent (s’unissent, se joignent, se heurtent, s’épousent,…)
parfois même dans un seul mot (mot-valise,…)
Sa seins-ture
de sécurité
°
quand il fait son discours,
il politrique
°
sous sa jupe
joue le soleil –
soir de juin
(17/6)
°
César Marciaux…
°
Mieux vaut
un haïku
court – long – court
qu’un haïku
con – lourd – con !
–
Quand tu as soif,
regardes-tu le verre
ou le bois-tu ?
Quand tu as faim,
regardes-tu le plat
ou le manges-tu ?
–
La flèche doit-elle être
rouge, jaune, bleue
longue, courte, mi-longue
fine, épaisse, très fine
en bois, en métal, en verre ?
ou doit-elle
atteindre le coeur ?
(/… et le haïku ?)
–
assis
au bord de la mare,
j(a)ugeant l’eau
sans y plonger
–
ô grenouilles coassant
au bord de la mare,
sautez dedans !
–
l’apparence du haïku
ou le haïku ?
–
Le haïku ?
: toucher au centre.
–
Concentrez-vous
sur l’essentiel
(/ Revenez à l’essentiel)
en haïku !
(- le reste :
rien à cirer !)
°
sur l’asphalte
un bras de poupée
(Orly, 20/6)
°
les roses (roses qui sentaient si bon)
un peu défleuries,
leur parfum aussi est passé –
jog du dimanche
°
dans le sentier
une plume noire :
l’incitation à écrire ?
°
deux élèves de Taiji au parc –
dont une
en mauvaise posture !
°
attention aux racines !
le pas rasant
du joggeur
°
le merle
encore là :
de plus en plus ancré dans le sol
du sentier
°
les différents parfums
des roses différentes
°
Fête des pères –
Une femme cueille des roses
du bout des rangs de vigne
°
(La problématique majeure du haïkiste ? :)
comment faire (mieux) voir
au (/ le) lecteur
…
comment « éclaircir » sa vue
°
le Père Noël
au coin du balcon
rosit
°
Fête de la musique
il prend (des) notes
°
(D’après Daniel Thévenin – FB :)
Eoliennes –
Don Quichotte,
reviens !
°
Sarko à l’Express :
« Je mens moins qu’avant ! »
– Quel humoriste !
°
(Resto -)
L’intéressé-je ?
– ou la télé
allumée derrière moi ?
°
les clins d’oeil
d’une fenêtre
– soir de juin
°
Embrasser quelqu’un
qu’on ne connaît
ni d’Eve ni des dents…
°
une féministe :
dure au(x) mâle(s) ?
°
la pelouse de Qigong
m’offre une jolie plume
de pie
°
traduit,
le 5-7-5
explose
–
un haïku
« à-ras-le-moule »
–
un haïku
qui pue la sueur
/ de cerveau
/ mentale
–
un haïku constrictor
(un haïku de contorsion)
un haïku tordu
°
(Inspiré par la 4è de couv’ de Passage secret de Christian Cosberg :)
Le (/ la) haïkiste :
un personnage
en quête d’odeur(s) (?)
°
Au toucher du soleil
°
… une pie
sort du bouleau…
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