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Citations tirées de Dans « Le Bol du Mendiant », éd. Atelier Manda, 2008.
De la préface (p.4) :
« Le rythme créé par l’absence de règle dans la structure de ses haïku (…) »
: Tsukasa KAWADA, Consul Général du Japon à Strasbourg.
De la présentation de Taneda Santôka (Santôka, son nom de plume, signifie « le feu au sommet de la montagne »), pp. 164-5 :
« Santôka compose ses haïku dans une forme complètement libre, abandonnant le rythme de 5-7-5 syllabes et le recours au kilo (mots de saison) au profit d’une expression libre, d’une apparente grande simplicité. La poésie peut être répartie sur deux, trois ou quatre lignes selon l’image recherchée. Pour Santôka (…) si les mots expriment le sujet, seuls le rythme, la musique, la répétition des mots donnent vie aux mots. »
« (…) haïku, poésie qui pour lui, indissociable de la « pure expérience », est l’expression de la spontanéité, de la simplicité, de la quiétude et de l’impermanence. Ecrits dans une langue simple, les haïku de Santôka sont le reflet de son quotidien, des choses communes auxquelles on ne prête plus guère attention. « Il est des trésors cachés dans l’instant présent » affirme-t-il. »
(Il) « rêvait de « mourir seul, en paix, dans un champ comme les moineaux et les éléphants ». »
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Ses 7 recueils de haïku :
Le bol du mendiant, 1930
Stoupa d’herbes et d’arbres, 1933
Voyages dans les montagnes et sur les eaux, 1935
Paysage d’herbes folles, 1936
Feuilles de kaki, 1937
Froide solitude, 1939
Corbeau, 1940.
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(D’après mon comptage – qui n’est peut-être pas tout-à-fait précis ? –
de ce premier recueil (91 haïku), la moyenne des mores s’élève à 14 par haïku.
2 haïkus en comptent 9
2 en comptent 10
6 en comptent 11
16 en comptent 12
13 en comptent 13
13 en comptent 14
12 en comptent 15
Seuls 6 haïkus comptent 17 mores, et parmi ceux-ci seuls trois sont de facture « académique » (5-7-5) !
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dp (17/5/15)