L’AFH rebaptisée
la WHAFH *
– WHAFH !
(4/11/12)
* = World Haiku Association + Association Francophone de Haïku
(cf « Gong » n° 34, 37, …)
L’AFH rebaptisée
la WHAFH *
– WHAFH !
(4/11/12)
* = World Haiku Association + Association Francophone de Haïku
(cf « Gong » n° 34, 37, …)
Même avec le haïku, certains pratiquent le toc-art.
Ces tocartistes !
Un haïku tocard est avant tout un haïku artificiel.
/
(- Un haïku où l’auteur veut se faire mousser ?…)
Quelqu’un, récemment, a « innocemment » (mais en probable méconnaissance de cause) mis sur le même plan les éditions L’Harmattan et les éditions Pippa.
Je me permets donc de « rectifier le tir » ! :
Voici ce qu’écrit le guide Audace de R. Gaillard (« guide A l’Usage Des Auteurs Cherchant un Editeur ») éd. L’oie plate (collection « Poids lourd »), 59 €. :
(Extraits) :
« L’Harmattan s’est nettement infléchie dans le sens d’une ouverture à toutes les spécialités, accompagnée d’un plus grand laxisme dans les choix littéraires et scientifiques. Laxisme également dans la fabrication des livres (on demande souvent à l’auteur de fournir une maquette « bonne à imprimer », ce qui nuit à l’homogénéité des présentations dans les collections). »
« Sa politique éditoriale consiste essentiellement dans une fuite en avant par la publication à tour de bras (en 20 ans, il est passé de 300 titres par an à plus de 2500). Image de marque : un éditeur « qui rend des services » en publiant beaucoup trop et sans trop de rigueur. »
Avis aux auteurs :
L’Harmattan a construit, bien avant d’autres, son modèle économique sur la massification. Vendre quelques dizaines d’exemplaires avec l’aide substantielle de l’auteur et sans trop se soucier de la qualité. En publiant à tour de bras, cette maison remplit plusieurs fonctions. En fiction, elle évacue des textes « moyens » refusés par ailleurs. Elle leur évite les grosses arnaques du C/A – Compte d’Auteur – (même si cet éditeur n’est pas clean sur ce point, on ne peut le confondre avec les spécialistes de la tromperie organisée). »
Pour qui connaît un tant soit peu les éditions Pippa, ce n’est pas du tout ce cas de figure ! :
Pippa ne pratique absolument aucun compte d’auteur, ce n’est pas une « usine à gaz » comme l’Harmattan, qui se soucie en outre peu de la qualité de ce qu’elle publie ! alors que Brigitte Peltier en prend le plus grand soin, et de l’objet-livre également !… Elle entretient de plus une relation respectueuse, chaleureuse et privilégiée avec chacun(e) de ses auteur(e)s !
D.
… ANTI-Journal,
Défouloir,
Eclabouses…
°°°
Avril 2015.
Y en a
qui pensent que si vous ne faites pas trois lignes
qui durent 5, 7 et 5 « syllabes »,
vous n’écrivez pas du haïku !
Pauvre haïku !
°°°
Pourquoi faut-il toujours / souvent / encore / …
que le haïkiste se mire en son haïku ?
: sortir de (/ du) soi !
Le haïku n’est pas
le miroir du haïkiste
Dans le haïku
on ne revient pas vers soi,
on sort de soi !
– Ecrit-il ses haïkus
au présent de l’admiratif ?
Un haïku « bibicentrique » !
(/ bibicentré / bibinecentrique ?)
°°°
Traquer le mot (/ le commentaire)
inutile.
Le haïku,
ou : Comment taire
le commentaire !
°°°
De la persistance / De l’insistance
de la pensée
dans le haïku (français)
De la pensée
à la nausée
de la pensée
Je pense
donc je fuis.
Dans les toilettes
je pense
et pisse à côté
Je pense
donc je pisse
à côté
Je panse,
je suis.
°°°
Vous leur donnez de la confiture,
ils chipotent sur la forme du pot
°
Il serait peut-être temps de se demander ce qui importe (le plus) dans le haïku :
la forme du vase
ou sa liqueur ?
la forme de l’os
ou la saveur de la viande ?
l’enveloppe
ou la lettre qu’elle contient ?
le corps
ou l’esprit ?
l’écorce
ou l’essence ?
l’habit
ou le moine ?
°
Ne serait-il pas temps de s’intéresser
plus au contenu du haïku
qu’à son contenant ?
°
(Pour peu que je sache) :
Je sache que
l’on peut écrire des haïkus autrement qu’en 5+7+5 mores,
qu’en 5+7+5 syllabes,
qu’en 17 (mores / syllabes),
autrement que sur 3 lignes
ou qu’1
(mais aussi sur 2, sur 4,…)
Je sache
qu’on n’est pas tenu / obligé
d’imiter (/ de singer) le haïkaï (/ haïku) japonais ancien / antique
ou son apparence
en français
(ni dans n’importe quelle autre langue que le japonais)
je sache
que l’essentiel du haïku
ne réside pas dans sa forme
mais dans son contenu
Je sache
qu’il est primordial de connaître
l’essence du haïku,
l’esprit du haïku,
le coeur du haïku,
l’énergie interne du haïku,
(le sens du haïku).
Je sache
que s’il n’y avait qu’un critère à respecter
pour écrire du haïku
– ici ou là –
ce serait celui-ci :
appliquer les règles « internes »
qui régissent
(et réjouissent)
l' »âme » du haïku.
°°°
Vous qui tenez tellement
à singer le haïku japonais classique,
comment se fait-il que vous ne l’écriviez jamais
sur une seule ligne
– ni verticale ?
°°°
Mes haïkus
ont pour (seul) impératif formel
le découpage rythmique naturel
dicté (/ voulu) par le sens
propre à chacun d’eux.
ou :
C’est le rythme du haïku
qui dicte sa forme.
°°°
5-7-5 :
l’attrait / l’attirance
de l’uniforme
5-7-5 :
le prestige
de l’uniforme
Le 5-7-5
ou l’art de
ronronner en rond ?
°
mai 2015.
le haïku en 5-7-5
pieds de naguère !
°°°
d.
Qui joua des coudes
sous Carla
pour émerger au premier rang ?
Charlie-Sarko
*
Il jouait déjà des épaules
Il joue aussi
des coudes !
(- Marche pour Charlie)
*
joué des coudes
pour être au premier rang
sur la photo de classe !
*
Après la photo de classe
il rentra dans son rang
*
Sarko, convenez-en,
est (une) source inépuisable
de senryûs !
*
A quelqu’un qui bouscule
dans une foule :
« Alors, on fait son Sarko ? »
*
Dans « Je suis Charlie »
ce que Sarko préféra
c’est le « Je »
*
« Ecrire
sans se mettre en avant »
: Sylvain Tesson.
*
*
Tout attentat est odieux
– surtout s’il est religieux
*
Ils ont mouri
*
ô dieux cruels
hier(s)
demain(s)
Bannir les dieux !
*
Charpie – Hebdo
*
ce soir
la pointe d’une bougie
la flamme d’un crayon
à la fenêtre
(8/1/15)
la défaite des lumières ?
*
Trashédie
*
ce matin
du balcon mouillé
ramasser les restes de cire
de la bougie-Charlie
*
Aux semeurs de morts
aveugles
et sourds
nous faisons
un crayon d’honneur
*
Aux morts
pour le rire
nous a)dressons
un crayon d’honneur
(11/1/15)
*
Marche pour Charlie –
à lui seul Sarko
est une caricature
d.(16/1/15)
Lu avec intérêt le résultat du Concours de haïku « classique » Mainichi 2014
et été (un peu ?) frappé par la similitude entre le haïku de Patrick Gillet (qui a obtenu, bravo ! le 2è prix à ce concours) :
« tango argentin
à travers le chemisier
seins à contretemps »
et le mien, publié dans le recueil Bulles de musique (éd. Pippa, 2013), p. 26 :
Pizzicati de contrebasse –
ses seins
à contretemps
°°
Serge Tomé avait, il y a quelque temps, publié un article (sur son site Tempslibres ?) traitant de ce sujet (plagiat ou « cryptomnésie » !). Je vous invite à vous y intéresser !
M.D. Welch a lui aussi (voir message précédent ici) traité de ce sujet !
Bien à vous !
Daniel
Dans le haïku, équilibrer le plein et le vide. (Savoir emplir, savoir vider). Laisser place au non-dit. Suggérer.
Le haïku est un siège (canapé ?) à deux places. L’auteur doit éviter de la prendre toute, mais laisser celle à son côté vacante pour y inviter son lecteur…
N’est-ce pas Bashô – encore lui ! – qui disait (si ma mémoire ne me trahit pas) qu’un bon haïkaï montre (moins de) la moitié de son sujet !?…
d.(24/11/14)
Dans le haïku,
ce qui n’est pas indispensable
n’est pas nécessaire.
dp.(22/11/14)