°
caressant
la page blanche –
pensant à toi
°
d.(15/10/09)
°
caressant
la page blanche –
pensant à toi
°
d.(15/10/09)
°
–
trois heures *
pour nettoyer l’apparte
avant que tu viennes
dîner
–
* une par pièce, à peu près…
–
°
–
tu es
au centre lumineux de moi-même
qui s’élargit en te pensant…
–
°
–
Je lui glisse en un souffle
que je l’aime beaucoup
dans le souffle qui suit
elle dit moi aussi
Et nous en restons là
–
°
–
je ressasse
(oeuf)
ce qui fait toi
ce qui fait nous,
–
insatiable,
–
j’ai soif de nous,
sans cesse…
–
°
–
pour toi j’écrirai
–
(tu m’es moteur émouvant…)
–
°
–
tu sois la fleur,
je sois l’eau !
–
°
–
mes mots te ressemblent
–
°
–
les amandes
offertes par toi
deviennent-elles
des aimandes ?
–
°
–
rester sous le charme
longtemps
–
te laisser mourir
doucement
en moi
–
°
–
même si je ne te touche pas
tu es là
devant mes yeux,
régal(e)…
–
°
–
ton thé, ta tarte
ce matin
au petit déjeuner
sans toi
mais avec
ton parapluie !
–
°
–
il va sans dire
que j’écris
pour toi des poèmes
– Voudras-tu en
lyre,
ô précieuse ?
–
°
–
les bleus du ciel
entre les mots du stylo
et toi,
échappée
dans ton monde
…
–
°
–
je bois le petit lait
de te lire
–
°
–
je m’ouvre à toi
(tu m’épanouis)
» soleil à ton cou »
–
°
–
je (ne) passe ma journée
(qu’) à te dire —
ta traîne
si longue…
–
°
–
tous ces fruits dans ma cuisine
et toi qui n’es plus là
–
°
–
d.(24/7/09)
TOI, DE TROIS À CINQ :
°
Quel beau jour
demain,
le jour où je te vois !
°
– paix et joie
je savoure
ta venue
à l’avance…
°
demain
j‘ai 18 ans
à nouveau
(- et tu ne le sais pas)
°
Demain
toute la journée
pour me préparer
à te recevoir !
°
de toi
je n’espère rien
Tout
de toi
m’est cadeau
°
aujourd’hui
toute la journée
pour
t’attendre
°
quand je te vois
je suis heureux
°
je remercie
pour ce que j’ai
de toi
°
dès que
je te vois
tout change
°
d.(22/23-7-09)
°
mon portable
posé
sur ton silence
°
La cloche de 11 heures remue l’air du village
un courant de vent passe
remuant arbres, plantes, pages du livre
sur la terrasse
vers le soleil et la mer
L’on boit de grands verres d’eau
quelquefois teintée …
°
11 heures 30
la cloche sonne
dans nos portables
°
12 heures
L’église continue d’égrener son chapelet de coups sonores
je vois d’ici le battant qui oscille vers le silence
puis mes mots, comme des mouches aveugles, continuent d’avancer sur le papier
vers toi
°
(5 août 2003)