le soleil couchant
sur ses pieds :
grains de sable
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d.(19/9/09)
le soleil couchant
sur ses pieds :
grains de sable
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d.(19/9/09)
la volupté
du pied
qui rentre
dans son chausson
d.(16/10/09)
… et celui-ci, tout-à-fait » Pyconoclaste » ? :
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au pied d’un christ en pierre (1826)
pisser (2009)
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d.(28/2/09)
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Fin de jog –
En haut de l’escalier
mes pieds
mordent les marches
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d.(2/10/09)
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le soleil couchant
sur ses pieds
grains de sable
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Retour en train –
De ses chaussettes retournées
des grains de sable
sautent
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d.(Trouville-Deauville, 19/9/09)
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La forme 5/7/5 (du haïku) me paraît généralement artificielle, contrainte (/ contraignante). **
Or le haïku – bien que certains aient beaucoup de mal avec (cette notion) – est / doit être / rester aussi naturel que possible.
Écrivez donc vos haïkus LIBREMENT. Ils n’en auront que plus de fraîcheur, de souplesse, de spontanéité, de force !
** C’est pour moi un jeu inutile et stérile.
( Je conseille aux gens qui me demandent un avis de s’en défaire – purement et simplement ! – )
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La forme, au fond, on s’en fout !
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» Faire » du 5/7/5 (pur et dur) c’est – surtout – se mettre des bâtons dans les pieds
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D.(25/9/09)
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pieds nus
le sable
la mer
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insomnie :
demain
la plage
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d.(19/9/9)
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D’après Bashô (chapitre 10 de La Littérature japonaise, T.2, éd. Fayard)
il y a (donc) deux sortes de haïkus :
les haïkus de tête
– ça peut être un haïku qu’on fait aussi avec les pieds, pointure standard 5/7/5 –
et les haïkus de coeur
– d’instinct, d' »inspir » (?), de réalité directement vécue… – qui vous prend par surprise, inadvertance, au dépourvu, au débotté… –
: choisissez !
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d.(mai 2007)
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Pour une poésie
essentielle
Arriver au bout de l’infini
touche par touche
jour après jour après jour
Le chemin s’invente en marchant
Non
embouteiller le monde
Mais
Écrire pour le simplifier
, pour y voir plus clair
» L’illumination se trouve sous les pieds de celui qui avance. »
: proverbe chinois.
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d.(4/83 – 12/93)