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une plume passant par anna
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d.(4/8/10)
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une plume passant par anna
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d.(4/8/10)
» Le culte de la personnalité est étranger au Tao : il n’a ni bonne parole à porter au loin ni honneurs à recevoir. »
» Oubliez le Tao, passez votre chemin. »
H. Faliu-Blanc, p.71.
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agréablement
passe dans le jardin
une femme
en robe légère
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c’est fin juillet
il sent bon dans le parc
l’eau
et parfois un parfum de fleur
–
et la branche du gros platane
descend en spirale
– et ses chatons verts
–
et la lune très fine
quelque part dans le ciel
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l’enfant
sur les épaules de papa
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(immémorialement)
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d.(25/7/09)
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trois heures *
pour nettoyer l’apparte
avant que tu viennes
dîner
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* une par pièce, à peu près…
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tu es
au centre lumineux de moi-même
qui s’élargit en te pensant…
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Je lui glisse en un souffle
que je l’aime beaucoup
dans le souffle qui suit
elle dit moi aussi
Et nous en restons là
–
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–
je ressasse
(oeuf)
ce qui fait toi
ce qui fait nous,
–
insatiable,
–
j’ai soif de nous,
sans cesse…
–
°
–
pour toi j’écrirai
–
(tu m’es moteur émouvant…)
–
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–
tu sois la fleur,
je sois l’eau !
–
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–
mes mots te ressemblent
–
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–
les amandes
offertes par toi
deviennent-elles
des aimandes ?
–
°
–
rester sous le charme
longtemps
–
te laisser mourir
doucement
en moi
–
°
–
même si je ne te touche pas
tu es là
devant mes yeux,
régal(e)…
–
°
–
ton thé, ta tarte
ce matin
au petit déjeuner
sans toi
mais avec
ton parapluie !
–
°
–
il va sans dire
que j’écris
pour toi des poèmes
– Voudras-tu en
lyre,
ô précieuse ?
–
°
–
les bleus du ciel
entre les mots du stylo
et toi,
échappée
dans ton monde
…
–
°
–
je bois le petit lait
de te lire
–
°
–
je m’ouvre à toi
(tu m’épanouis)
» soleil à ton cou »
–
°
–
je (ne) passe ma journée
(qu’) à te dire —
ta traîne
si longue…
–
°
–
tous ces fruits dans ma cuisine
et toi qui n’es plus là
–
°
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d.(24/7/09)
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Il faut se préparer
à faire sa valise
–
et tourner le coin
de la partition
–
Le vent du départ
s’est levé
Larguons les amarres
–
les samares s’envolent
et passent
à la
postériorité
–
Allons, sois léger,
pour voyager loin
–
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d.(23/7/09)
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Sur l’pont des Arts, trésor,
tu passas en bas-résille
sous les sifflets de jeunes merles
parisiens admiratifs
et j’étais pas peu fier
à ton bras
c’était il y a une éternité
et un divorce
…
un couple sur le quai s’amuse
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d.(21/7/09)