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l’extension du soi
au monde / au cosmos :
SOI – R
–
IL – E
: s’évasion…
°
le pou
voir dé mou
voir des mots…
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À ta santé, grand arbre !,
À ta santé, ciel bleu !,
À ta santé, Cosmos !,
À ta santé, Esprit-Un !
(Millau, 1/3/12)
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le rire
déstabiliser
/ déstabilisateur (?)
cosmique cosmétique
comique cosmique
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pigeon tout blanc
sur une branche
qui se stabilise
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Ce que cache la langue
Ce que cachent les mots
…
Distinguer, oui,
entre les mots
et les « choses » !
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midi
les bruits refluent
:
pauser
pour (m)anger…
je m’ange…
je ne joue pas le « je » (?)
( – en haïku ?)…
–
le haïku s’est pos(t)é là. C’est une photo.
C’est son objectif.
(encore jamais vu / lu / dit,
si possible !)
c’est jouer donc aussi
avec des mots nouveaux
in-ventés
J’écoute le silence
… qui n’est jamais –
le silence des hommes
toujours / souvent trop bruyant(s)
: un bruant
– qui chante – ? –
p(i)aille
–
les sons de la nature,
les sons naturels,
par opposition aux sons humains
brouhahanant(s)
…
Écrire quelquefois trouve…
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« Little M »
pus-je saisir
sur sa poitrine…
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d’eau bouillante
do bouillant
d’os bouillants
dos bouillant
°
dans « électricité »
n’y a-t-il pas
« excité » ?
–
La Fée Ec-cité(e) ! … ?
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l’s passe
leste passe
l’es peste
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de (ba)garre en (ba)garre
portant (ses) valise(s)…
°
Les étranges étangs…
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la caqueteresse
le caqueteur
le jacteur
éjecte(r) le jacteur !…
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(pour) un pompier
(qui) pète le feu !
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« Une idée par jour »
Il s’a-J.T.e,
le petit bonhomme
du bocal
télévisant
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Les cervicalmes
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« le crépuscule d’automne
se pose sur un arbre dénudé
un corbeau »
(: nouvelle « adaptation » du haïkaï de Bashô…)
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(une) amalgamelle
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aux narin’ un’ odeur …
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j’é-jectable
jet jectable
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L’indifférence du vent
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Épouse-toi de là !…
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Vent(s) d’hiver
le cimetière
se rhabille
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t-rêves
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la lumière
seule
sur sa tombe
abandonnée
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dans 2 ans
et demi
la 2ème anthologie
du kukaï de Paris
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un peu d’aquarelle
sur ses yeux
avant le cours
de peinture
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ma nuit emplie
de mouvements de taï-chi-chuan :
examen blanc !
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enfoncer le coinconnu…
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le grand silence
de sa lecture
: 10 ans
(Emma : Charly et la chocolaterie, de Roald Dahl)
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Margot :
son sein griffé
– par quel chat ?
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le haïku : ce nu – éclair (?)
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qui
fait du bourrage
de l’urne-télé ?
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S. : le nain – culte !
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sur la vitre du train
qu’elle embue
elle écrit :
DEISA
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en rollers
(avec) son cadi
et son chien
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pour éternuer
le motard
relève son casque
(Pont de Sèvres, 15/3/12)
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(à suivre, mars 2012, 2/2)