Posts Tagged ‘lumière’

le rêve / la nuit / lumière

23 janvier 2010

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lumière :
sur la page
moins de mots

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d.(23/1/10

lumières

4 septembre 2009

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un rayon de lumière
posé
sur le bord d’un meuble

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sur ses paupières fermées
danse la lumière –
sa dernière demeure

(Anne Van Dyk, 1953-31/8/09)

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Ecriture 3)

17 août 2009

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Ecrire
c’est
faire la lumière

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d.(17/8/9)

Ecrire

15 août 2009

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Ecrire
c’est déblayer
des mots importuns
pour (ne) laisser
(que) ceux
qui font
lumière

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Le temps
écrit

: le temps
décante.

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d.(15/8/9)

soirée fin juillet

26 juillet 2009

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les fenêtres agitées
de lumières bleutées –
les rires dans la rue

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d.(25/7/09)

24 juillet

24 juillet 2009

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derrière une fenêtre muette
les bleutés d’une télé –
minuit quarante-trois

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lumières bien immobiles
sur le sommeil des hommes,
nuit du 24 juillet

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l’eau scintille dans la gouttière
abreuvoir à pigeons

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d.(24/7/09)

Rambouillet, 23/11/90

22 juillet 2009

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– Où sont les enfants
maintenant qu’il fait nuit ?

: rangés
dans les bras des lumières

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d.(Rambouillet, 23/11/90)

Migné-Auxances, 25/11/90

22 juillet 2009

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9 heures sonnaient au carillon de la brume
Un fusil ajouta le dixième coup
– De quoi se plaignaient les corbeaux ?
Un coq ajouta sa touche à l’orchestration du matin
Quelques bruits humains : casserole
qu’on heurte dans le jardin,
porte qu’on ferme, rumeurs de voitures,
percussion de pas.
Seuls les arbres faisaient encore silence dans l’immobile du matin
Le coq réitérait son appel
une pie traînait le fardeau de sa queue
quelques gouttes bien rondes
sur une feuille à l’envers
Les voitures négociaient les virages
Vers les hauteurs les vents tournaient
– Il voulait s’éloigner des hommes
(difficile de leur échapper !) –

Odeurs d’humus –
Dans le jardin un ciré jaune
étranglé au cou
en guise d’épouvantail
Dedans la lumière
et l’homme assis attablé
de dos à la porte
regarde la télé couleur
Il est 9 heures passées de café
et les oiseaux joutent déjà de leurs instruments agiles
Le ciel aussi s’agrandit
s’approfondit d’un avion
Le jour / la lumière prend son relief
bientôt le rêve la brume et l’inconscient seront rejetés
glisseront de l’autre côté du globe

bientôt un ensemble de maisons
Chirico à portiques carrés
comme un décor d' »un-hol(l)y-wood » *
aux volets tous vert tendre
d’une horreur irréelle

* =  » forêt-profane  » ?

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d.(Migné-Auxances, 25/11/90)

Haïkus/senryûs Py – oct 00

19 juillet 2009

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terrain de boules / seuls des pigeons / mi-octobre

longues minutes / à attendre aussi notre métro / – soir de pluie

sur le quai de la gare / deux jeunes s’embrassent fougueusement / – fin d’octobre

– j’garde ton vélo ! / dit un môme de trois ans / à son copain

petit déjeuner / terrassis au soleil / – dimanche d’octobre

merveilleuse lumière / de fin octobre : / courir aux Buttes Chaumont

elle court / en se soutenant les seins / dimanche d’octobre

dans les feuilles qui tombent / les coureurs égrènent … / leur sueur

l’éclair dans ses yeux clairs : / l’intense instant doré du plaisir

lentement tombe une feuille / l’enfant souffle / dans son instrument

a leaf softly falls / the child blows / his instrument

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d.(10/00)