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Le haïku
sert-il (aussi) à communiquer
le dernier état (de santé ?) de son coeur ?
Il faut le lire pour le croire !
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d.(22/3/10)
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Le haïku
sert-il (aussi) à communiquer
le dernier état (de santé ?) de son coeur ?
Il faut le lire pour le croire !
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d.(22/3/10)
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Laurent lut à travers la ville
: première ligne d’un texte à
débiter le plus vite possible ou
presque pour un happening
demain dans mon rêve : un bloc
compact et carré dont je ne re-
transmets ici que la forme de
cube où le hasard est (a)mbolie
définitivement stoppé(e) net ici
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d.(9/10/9)
°
–
essayant de lire
les haïkus
alignés
dans le sommeil
–
°
–
nuit ou jour
les carnets peu à peu
s’emplissent d’ombre
– Qui gagne ?
–
°
–
pensées
plates
et sans relief
qu’on ne peut même pas ramasser
du coin d’un meuble
–
°
–
tous les poèmes :
ceux qui s’inscrivent
sur le papier
et ceux
qui ne s’y inscrivent pas…
–
°
–
Haïku d’un seul mot :
–
FOINS
–
°
–
Haïku de trois mots :
–
SNI(FFER les FO)INS
–
°
–
Kyôku d’un seul mot :
–
Coku
–
°
–
d.(30/7/09)
°
–
trois heures *
pour nettoyer l’apparte
avant que tu viennes
dîner
–
* une par pièce, à peu près…
–
°
–
tu es
au centre lumineux de moi-même
qui s’élargit en te pensant…
–
°
–
Je lui glisse en un souffle
que je l’aime beaucoup
dans le souffle qui suit
elle dit moi aussi
Et nous en restons là
–
°
–
je ressasse
(oeuf)
ce qui fait toi
ce qui fait nous,
–
insatiable,
–
j’ai soif de nous,
sans cesse…
–
°
–
pour toi j’écrirai
–
(tu m’es moteur émouvant…)
–
°
–
tu sois la fleur,
je sois l’eau !
–
°
–
mes mots te ressemblent
–
°
–
les amandes
offertes par toi
deviennent-elles
des aimandes ?
–
°
–
rester sous le charme
longtemps
–
te laisser mourir
doucement
en moi
–
°
–
même si je ne te touche pas
tu es là
devant mes yeux,
régal(e)…
–
°
–
ton thé, ta tarte
ce matin
au petit déjeuner
sans toi
mais avec
ton parapluie !
–
°
–
il va sans dire
que j’écris
pour toi des poèmes
– Voudras-tu en
lyre,
ô précieuse ?
–
°
–
les bleus du ciel
entre les mots du stylo
et toi,
échappée
dans ton monde
…
–
°
–
je bois le petit lait
de te lire
–
°
–
je m’ouvre à toi
(tu m’épanouis)
» soleil à ton cou »
–
°
–
je (ne) passe ma journée
(qu’) à te dire —
ta traîne
si longue…
–
°
–
tous ces fruits dans ma cuisine
et toi qui n’es plus là
–
°
–
d.(24/7/09)
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huit heures de bus –
il lit la revue
« Aquarium »
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