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Haïku, etc. de Py – déc 2011 – 4/4

2 janvier 2012

°°
(« je » / « moi » :)

(ou : from « I » to(wards) « Infinite » !
/ le « haïku » : du petit soi au Grand Tout !
/ Du moi / à illeurs !) :

°

je
junum

(= intestin grêle)

je
une
homme

je
t

je
table

je
tée

°

moi
gnon

moi
nillon

(à Christophe Jubien :)

moi
ne

moi
neau

moi
re

moi
si

moi
sissure

moi
sson

moi
te

moi
tié

°°
(Lors d’une) Cimaise :

(Un apôtre dit :)
Donner de l’espace au mot
afin qu’il puisse s’épanouir
entièrement,
lui
et
son sens.

Un autre apôtre dit :
Le haïku progressera
quand il « quittera ses père et mère
pour aller vivre avec son époux »…

( : « père et mère » étant le « corps »,
« époux » étant l' »esprit » (!)…)

°

« ça ne me branche plus »
dit le moi-no
qui s’envole

°
(bashôtage :)

Dans une poche
une grenouille coasse
– sauter dans le train !

°

demi
urge

°

certains arbres
refeuillus de vert
: le début de l’hiver *

* / le long du fleuve

°

une poubelle opine du chef
le train démarre

°

I
solmat

°

ma
g
ma

ma g ma

°

sur l’amour
on avait fait une croix
(et) on la ressort
de temps à autre
pour quelque procession,
pour bien enfoncer le clou
que sur l’amour
on a bien fait une croix

(29/12)

°
(Nouvelles du jour :)

Le fabricant de soutien-gorge
Lejabot
a été placé
en redressement…

°

Au Maguelone
tous les regards
tournés vers les juments
sur l’écran

(Montpellier)

°

un TANKAmikaze = un tanka suicidaire, un « jisei » ?

un TANKA-mi-case = un tanka à moitié rempli…

°

dis
soudre

dis
sourdre

(le doux désir de (se) dissoudre…)

°
(Bashôtages :)

……….V………
…..dans la mare :
le coin de la grenouille

faire avancer le haïku
comme un coin
dans la mare

°

a
r
pège

h
a
r
pège

°


plat

°
(« Entre chien et loup », de Jeon-Soo-il, 2006 –
– ce soir je vous raconte un film :)

ce soir
« entre chien et loup » :
seul
dans la salle

(- bientôt rejoint
par deux autres ‘loups’…)

marchant
pieds dans la neige
sous la pleine lune

dans la neige
le café
fait trois trous

son visage
parmi les poissons
mouvants

la cherchant dans la ville,
l’énigmatique,
l’absente

saoûle
elle amble
dans le couloir de l’hôtel

les ongles si longs
des glaçons –
méduses gelées

l’irrépressible ardeur
du darder amoureux


(Bashôtage) :

sous l’arbre dénudé
un homme s’est assis
le crépuscule d’hiver

cendres jetées
sur les rochers
du bord de mer

courant
en cercle
dans la neige
cent fois
mille fois
sans fin

(Espace Saint-Michel, 75005, 24/12/11)

°

nénuphars
nos lotus
font zazen
sur l’étang

la lampe
du nénu
phar(e)

nénuphartiste :

en équilibre
sur l’étang

(pendant que les grenouilles
sautent dans la vieille mare,
les nénuphars
font zazen)

°

Saint-
Plifier,
Rappelez-nous
à l’ordre !

°

twit, twit, twit,
ah, voilà enfin
un haïku moderne !

(twit twit twit
ah voilà enfin
un oiseau moderne !)

°

cou
rogné de succès…

°

il prit un * célib’
pour aller au ciné

* / son

« célib' » = son soi-même; son ombre; son alter égal; son double (invisible ?)…
comme on dit ses cliq et ses claq,
il sortit son célib’ (= il sortit en célib’)

cf. aussi :

Allô, c’élib’ ?
(= la place est-elle libre ?)

°
((En) Défense du kyôku – du kyôka, du kyôbun – :)

Vivre
c’est bien;
réfléchir
sur la vie,
ça peut aider
aussi,
non ?

Écrire haïkus,
écrire senryûs,
c’est bien;
réfléchir
sur haïku
sur senryû,
ça peut aider
aussi,
non ?

= c’est le rôle
exact
du kyôku
(- kyôka, kyôbun)

qui n’est pas
un « kyô-ci » ou un « kyô-ça », ou « kyô-n’importe-quoi »,
comme certain(s) peu(ven)t l’écrire
si ignoramment,
Non!

°

25 décembre,
anniversaire de la mort
de ma grand-mère,
il y a 25 ans

°

Noël à Erdeven * :
une marée humaine
pour voir
la Marée noire

* Bretagne

°

des applaudissements
crépitent;
la poêle de la télé

°

l’hiver
lit blanc

°

HAÏplateCOUture

°

I
nexorablement
s’égrène le temps

Noël passe
et le 1er de l’an
neuf douze

°

HAÏplateCOUtume

°
(kyôka maigre :)


j’y
me
serre
la ceinture

°

J’ai prédilection pour senryû et kyôku
parce qu’ils se moquent
aussi
des gens très/trop « sérieux » !

(Mieux vaut en
SATORIRE !

/ C’est très SÉRIEUR !)

°

« twist again »
puis
twitte again :

l’étang change !

°

Yes we can a ri ?

°

passe le bruit
d’un moteur à deux roues
vers une heure
ce matin

°

Remplacer l’expression « le bâton ou la carotte »
par :
« le bâton ou la sucette »…?

°

le


roule

°

T
ordre

°

oeuv
rer
n(o)euf !

°

dans la plaine embrumée
les cheminées de deux maisons
fument

une mèche de nuage flambe

tornade de lumière

°

le bouleau
heureux
sous la neige

un trait de blanc
ici et là
sur l’arbre

la chaleur du chalet

°

La graissivité

(Le graissif, la graissive…)

°

elle est gravissante
(= elle monte dans mon estime (?))

°

mangeant
un morceau de nuit
– la lune noire

la neige
sur les toits d’Arêches
– the icing on the cake *

* / chantilly sur la bûche

à la station,
j’es-ski-ve

(le ski,
j’eskive !)

°

au coin du lit
lampe et stylo
nuit blanche et noire

la nuit est longue :
des kilomètres d’encre

I
nfini
tif

°

créveillon

grêveillon

rêveillon
(= le réveillon des crève-la-faim ?)

°

nuit pointillée :
la
lumière
des mots

°

vitamine C
: l’hostie du matin

°

Jour magnifique
(jour magique) :
le soleil, la montagne;
tout le monde parti skier –

s’installer,
Faire la descente du Glandu :
bouquiner, s’assoupir, se réveiller,
pianoter quelques mots à l’ordi

(la solitude heureuse)

Arêches (73), 27/12.

°

dégagé la neige
au-dessus des velux :
un demi-mètre

°

une volée de mots verts…

°

mutu
-alité :

la descente du Glandu

°

sport de glisse
spires de glace…

°

des oiseaux
du langage
des oiseaux

°

dans le
grand
ventre
de la nuit
(baleine)
(: je nasse…)

°

ouvrant le livre
(de) la nuit

le silence
de l’encre…

°

À Tikrit :
une statue de la chaussure
lancée sur Bush

(Bravo !)

À quand
en France (par exemple)
une statue
de la tarte
lancée
sur tous les
Tartuffes ! *

* imposants imposteurs,
nuisibles prétentieux,
ignares satisfaits,
mécréants méprisants,
la liste est longue
des jeteurs de poudre
/ poutre(s) dans nos yeux !

Remettre l’homme à sa place
: voilà le rôle du haïku,
du senryû…
at their best !

°

au bout du soleil
des gouttes
tombent du toit

°

le haïku, globalement,
a froid au « je »

°

ame
nuiser

°

après-midi

°

de là où je suis
je les vois :
mouches glissantes
sur les pentes blanches

ils remontent les pentes
mécaniquement –
la mouche (re)monte
le long de la vitre

°

vacances à la neige :
aujourd’hui, descente du Glandu –
hier, descente du Glandu,
demain, descente du Glandu.

°

S’EXERSUER

S’ÉVERSUER

°

où s’en va la lumière
quand l’ampoule abandonne ?

°

ce matin
première neige
et
premiers cris de corneille

ce matin :
CORNEIGE

tombe le ciel blanc
par toutes petites touches

O(ffice du) T(ourisme) :
– Ôtez-moi d’un doute ! :

ce matin et ce soir
au-dessus du blanc
le corbeau

°
(Kyôka (d’)après Kyoshi :)

Il y a 75 ans *
Kyoshi (nous) dit :
en dehors du Japon
on peut se passer
du 5/7/5

* / Nous n’étions pas nés*, quand…

* : 1936.

°

haïcoups trop tirés :
mer fielleuse ?

°
(Re : opinion sur la revue « Gong » :)

« Gong », ça sent son W.H.A. à plein oeil !

°

2012,
Améliorer
la qualité
du cercueil

cerc(l)oeil

on attend,
debout sur la mort

°

En 2012
je nous souhaite
moins de vers mielleux *,
plus de vers meilleux !

* (: -guimauve, lyrico-kus, lèche-kus, etc.)

°

le jus de soja
laissé dans le frigidaire –
les pentes de ski

°

2012 :
atteindre (à) la
qualité
d’Anonyme !

°

le haïku = « l’étang aux grenouilles » !

:

dans cet étang
se trouvent :

des grenouilles,
une sandale,

un vieux réveil (tout rouillé)

une lune

°

les chiens aboient
le car avan(c)e…

°

2012 :
finir de traduire
les 1012
haïkaï de Bashô

°

l’apparence de la parure
: sapins sous la neige

le corbeau
choisit
la neige

poudreuse :
les sapins
lâchent leur neige

la neige –
les yeux fermés.

tout le jour
les déneigeuses –
avant-veille de l’an

la neige tombée,
le silence
du sapin

°

l’orage au ventre…

°

chutes de neige aujourd’hui –
ce soir, saler la purée

°

l’homme,
ce globe-crotteur !

°

entendre à l’intérieur des mots
(: la « langue des oiseaux »)

°

SENSASSUEL(LE)(S)

°

ça neige : manège –
dernier jour de l’an

°
(promenade au-dessus d’Arêches :)

plus la neige tombe
plus le sapin
ploie

(= D. + D.)

°

un peu de neige
dans le thé
le dernier jour de l’année

un bol de neige

dernier jour de l’an
les arbres lâchent
leur neige

(dernier décembre
les arbres
se délestent)

Neige –
l’arbre penche
vers janvier

sur le fil
la neige
funambule

400 ans avant Jésus-Christ –
400 mètres avant Chez Dédé

Arêches
le toit du mot
chalet

boules de neige
fruits de l’hiver

essuie-glace
dressés,
croisant les pattes
: la neige

la neige sur le toit
les épingles
le long du fil

°

le pied
hors du lit
– fougère

°
(« Haïku de bar » :)

tous les chemins
mènent au rhum

°

la première marche,
la dernière marche :
les plus dangereuses –
passage à l’an

°

préférant écouter
le chant des gouttières
que leur(s) jeu(x) à la con
– réveillon

°°°

haïku : du petit soi vers le Grand Tout

24 décembre 2011

°°°

Le haïku qui va
(-gue, vogue)
du petit soi
(le frêle esquif mesqu’un)
au Grand Soi
(Vaisseau Universel)
/ soit : du comique au Cosmique
ou : du cosmétique au Cosmique /
: haïku qui quitte
le petit soi
pour rejoindre
le Grand Tout !
Voilà son Orientation majeure !
Qu’elle soit aussi son Occidentation principale !

°°

moi
tié

moi
nillon

MOI
NE

moi
re

moi
sson

moi
neau

°

je
junum

je
table

je
une

j
et

je
tée

°°°

dp.(24/12/11)

travers en cours…

26 octobre 2011

°

le « je », la « pensée »
sont devenus de tels clichés
dans le haïku
d’ici, maintenant
[éhontément éreinté !]

°

vos « je », vos « pensers »,…
sont tics poétiques
déjà bien éculés
– Renouvelez-vous,
de grâce !

°

s’il n’a pas glissé
un « je », une « pensée »
dans son haïku :
moins heureux !

°

Le moi-haïku
a perdu beaucoup de ses charmes
– En a-t-il jamais eu ?

°

les « pensers » ou les « je » de l’auteur
offrent un infime intérêt
pour un lecteur de haïkus
: retournez vers l’Objectif !

°

clichés de clocher
dans leur club ils s’admirent
à écrire

°

s’ils font l’impasse
sur l’intérêt du lecteur,
à quoi bon publier ?

°

Mets-toi
un tant soit peu
dans la peau
de ton lecteur,
ô haïkuist(r)e !

°

j’ai l’impression qu’ils ignorent
qu’ils ont des lecteurs,
les nombril-haïkistes !

°

Ils sont si rasoir,
offrent si peu d’intérêt,
ces nombril-haïkus !

°

Pense à ton lecteur
ô écrivassier ! : voici
ta première règle !

°

on dirait parfois
que certains auteurs
oublient
d’être lecteurs !
: il leur faudrait plus se relire
que se faire reluire !

°

ce haïku
exhibitionniste :
ennuyeux comme un mauvais film de [haï]ku !

°

leurs jeux d’artifices
éventés :
les « je », les « pense »,
les « tic-toc », les « pfuit ! »

°

des « je », des « pensée »,
des « coeur », des « couic-couic » :
voici un jeu de ficelles
pour écrire des haïkus
calibrés
anti-naturels !

°

un haïku qui rase
tous les lecteurs sauf un
: son (f)auteur !

°

leurs clichés qui clochent :
leurs pensers, leur coeur,
leur je, leurs onomatopées
qui emplissent à ras-bord
leurs tankus*, leurs wankas**…

* tanku = haïku lyrique (à la manière du tanka)

** wanka (ou wanku) = haïku onanisant (en anglais : to wank : se pignoler), peut-être dérivé de waka + tanka (?)

°

leurs trucs (éventés)
pour écrire leurs « haïkus » :
« coeur », « je », « pensée », « pschitt ! »…

°

pour écrire en 5
/7/5 : trop de ficelles,
de machins, de trucs,…!

°

le cliché 5/7/5,
la coquille 5/7/5,
la momie 5/7/5 !

°

A bas le « diktat de la forme » !

°

systém[(at)is]mes :
à la trappe !

°

A bas
le haïku sys[té]m[at]ique
de remplitude 5/7/5 !

°

5/7/5 : moulaïku !

°

à la moule au moule
à la moule au moule à la
moule au moule ah la
la !

°

la momie
tombe en poussière :
5/7/5 !

°

CROQUILLAGE…

°

Il y a deux sortes de haïkus :
les haïkus naturels
les haïkus artificiels

– Discernez !

Les haïkus naturels, spontanés, qui coulent (de l’esprit) de source des grands haïkaï classiques

Les autres.

[Les haïkus artificiels, haïkus de bureau, haïkus de cervelle, de tics, de ficelles ; des imit-haïkus, en fait ; et bien souvent des haïkus de remplissage, (des haïkus de moule *), etc, haïkus occidentés, haïkus de tête et haïkus de complaisance, nombrilaïkus…]

* : ô sacro-saint sain(t)k-se(p)t-sain(t)q !
(Brûlez le Bouddha !)

°

le « moi-je haïku »
qui est l’antithèse (de l’esprit)
du haïkaï

°

tout le monde peut écrire en 5/7/5
tout le monde ne peut pas écrire des haïkus

°

etc.

2 kyôkus (/ « tankça ») au « Descartaïku » (/ sur le « baïlcou ») :

24 octobre 2011

°

de « pensée » ou de
« je » je fleuris mon haïcou **
Ah, quel beau * haïku !

°

mon haïku de je
ou de pensée j’agrémente :
Ah, le beau * haïku !

°

* « bon », au choix !

** voir aussi « baïlcou » (= le balcon du « haijin » !)

°

dp.(24/10/11)

le « Descartaïku » : Kyôku contre

24 octobre 2011

°

ceux qui écrivent
du Descartaïku : à coups
de « je » et de « pense »…

°

d.(24/10/11)

Du tanka – Faites vos je –

24 juillet 2010

*

Tant qu’à
étaler votre je
faites du
tanka !

**

Le je,
(champignon)
parasite
du haïku

*

kyôka

13 octobre 2009

ce « je » qui s’efface
– petit à petit –
comme le chat du Cheshire
de Carroll
derrière son sourire

d;(12/10/9)

essai d’appréhension du « je » dans le haïku

22 septembre 2009

°
(d’après anna :)

dans le haïku
le je
n’est que décor,

participant dilué du paysage

°°

Le haïku n’est pas écriture du « je »
mais écriture du monde
( dont l’homme est
témoin modeste )

°

d.(21/22-9-09)

nuance au « je » dans le haïku – par anna

21 septembre 2009

°

 » il faut peut-être préciser que le « je » peut être
utilisé, comme un élément de la situation, dans un haïku, ( Il se diffuse dans le
décor comme l’arbre, l’oiseau, la rivière, et tout le reste… ) et non comme un
centre majeur de l’action… c’est cette différence qu’il est important de
rappeler et de souligner … il est important qu’il disparaisse dans la nature ou
la situation, relevées dans le haïku  »

anna

°

moi

21 septembre 2009

°

Le « je » dans le haïku est un contresens-haïku.

°

d.(21/9/9)