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Ce bosquet blanc qui sent si bon ! –
Combien de milliers de fois
la dose « normale »
à Fukushima ?
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d.(Orly, 27/3/11)
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Ce bosquet blanc qui sent si bon ! –
Combien de milliers de fois
la dose « normale »
à Fukushima ?
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d.(Orly, 27/3/11)
» Saigyô dit, pensant à ses voeux religieux de renonciation :
Hana ni somu
kokoro no ikade
nokori ken
sutehateteki to
omou wagami ni
With all renounced as I had thought,
There still remains a heart
Dyed with the flowers.
Avec tout ce à quoi j’avais pensé renoncer,
il reste un encore coeur
teint par les fleurs
Saigyô
(dans HAIKU de Blyth, p.283)
Nanigoto no
owashi masu kawa
shirane domo
katajike nasa ni
namida koboruru
What it is
I know not;
But with the gratitude,
My tears fall.
Ce que c’est,
je n’en sais rien;
mais avec la gratitude
coulent mes larmes.
°
Mi wo wakete
minu kozue naku
tsukusaba ya
yorozu no yama no
hana no sakari wo
Could I but divide myself up,
And see every spray
On the countless hills
Of flowers abloom !
Pourrais-je me scinder
et voir chaque rameau
de fleurs épanouies
sur les collines innombrables !
°
Wakite mimu
oiki wa hana mo
aware nari
Ima ikutabi ka
haru ni au beki
Looking above all on this old tree,
The flowers also are full of pathos;
How many more times
Are they to greet the spring ?
Considérant avant tout ce vieil arbre,
ses fleurs aussi sont pathétiques :
Combien de fois encore
salueront-elles le printemps ?
Saigyô.
(dans HAIKU de Blyth, p.280-1)
Kaminari ni
koya wa yakarete
uri no hana
Round the small house
Struck by lightning,
Melon-flowers.
Autour de la petite maison
frappée par la foudre,
des fleurs de melons
Buson.
(dans HAIKU de Blyth, p.264-5)
°
la femme
sous l’amandier
les fleurs
°
d.(29/11/09)
, en lisant Rêves de rêves d’A. Tabucchi, folio p.69 : « La femme était encore nue, sous l’amandier », et me remémorant deux épisodes vécus à Clermont-Ferrand (dont un haïku de 2007)