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je dépense donc
je suis donc je dépense
donc je suis donc je
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d.(24/10/11)
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j’écris donc je pen-
se donc je suis donc je pen-
se donc j’écris donc
°
°
je dépense donc
je suis donc je dépense
donc je suis donc je
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d.(24/10/11)
°
j’écris donc je pen-
se donc je suis donc je pen-
se donc j’écris donc
°
°
j’écris en écou-
tant battre mon coeur, en re-
gardant mon nombril …
°
p.s. : il se polit le japonais ?
d.(24/10/11)
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je me pense, je
m’écris, je suis, (je me po-
lis le japo-nais)
°
je pense donc je
jouis donc je pense donc je
jouis donc je pense
°
je me fais relui-
re le haïku, je me mas-
turbe le cerveau…
j’onanise mon haïku
°
°
Pourquoi veut-on faire taire une personne ?
(quand ce n’est pas parce qu’elle raconte « n’importe quoi » !)
: c’est, à l’inverse, parce qu’elle dit (trop !) juste, vrai, exact –
et que ceux qui se contentent de l’à-peu près, du compromis, de la soumission, des jeux de rôles, etc,
ne peuvent pas le supporter –
parce que non seulement elle le dit,
mais parce qu’elle vit
(exactement) ce qu’elle dit,
qu’elle fait ce qu’elle dit, ce qu’elle est, ce qu’elle vit,
mais parce qu’elle est
elle-même cet exemple (trop !) lumineux,
parce qu’elle EST vraie, sincère, exacte, lumineuse.
(Ceux qui (s’) en sont aveuglés disent alors :
Abattez-moi ce jour !…)
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d.(28/8/10)
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un haïku
rapide, direct,
d’un seul trait d’esprit,
de plume,
oiseau qui traverse le blanc
puis disparaît
(d’après M-A. D.)
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dire ce qui est
et que les mots s’effacent
(d’après Alix Helme-Guizon)
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d.(22/9/09)
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–
trois heures *
pour nettoyer l’apparte
avant que tu viennes
dîner
–
* une par pièce, à peu près…
–
°
–
tu es
au centre lumineux de moi-même
qui s’élargit en te pensant…
–
°
–
Je lui glisse en un souffle
que je l’aime beaucoup
dans le souffle qui suit
elle dit moi aussi
Et nous en restons là
–
°
–
je ressasse
(oeuf)
ce qui fait toi
ce qui fait nous,
–
insatiable,
–
j’ai soif de nous,
sans cesse…
–
°
–
pour toi j’écrirai
–
(tu m’es moteur émouvant…)
–
°
–
tu sois la fleur,
je sois l’eau !
–
°
–
mes mots te ressemblent
–
°
–
les amandes
offertes par toi
deviennent-elles
des aimandes ?
–
°
–
rester sous le charme
longtemps
–
te laisser mourir
doucement
en moi
–
°
–
même si je ne te touche pas
tu es là
devant mes yeux,
régal(e)…
–
°
–
ton thé, ta tarte
ce matin
au petit déjeuner
sans toi
mais avec
ton parapluie !
–
°
–
il va sans dire
que j’écris
pour toi des poèmes
– Voudras-tu en
lyre,
ô précieuse ?
–
°
–
les bleus du ciel
entre les mots du stylo
et toi,
échappée
dans ton monde
…
–
°
–
je bois le petit lait
de te lire
–
°
–
je m’ouvre à toi
(tu m’épanouis)
» soleil à ton cou »
–
°
–
je (ne) passe ma journée
(qu’) à te dire —
ta traîne
si longue…
–
°
–
tous ces fruits dans ma cuisine
et toi qui n’es plus là
–
°
–
d.(24/7/09)
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Il faut se préparer
à faire sa valise
–
et tourner le coin
de la partition
–
Le vent du départ
s’est levé
Larguons les amarres
–
les samares s’envolent
et passent
à la
postériorité
–
Allons, sois léger,
pour voyager loin
–
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d.(23/7/09)
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Quelle est l’influence du buvard sur la bavure ?
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d.(1/12/87)
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La patience sont des vertus
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d.(2/84)
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Le talent,
c’est l’expression de sa sensibilité
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d.(72)
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La nudité c’est le paradis des formes
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d.(89)