p.38 :
» Hors de sa condition ingrate, le Japonais va chercher refuge dans des techniques portées à leur point de perfection : poterie, haïku, calligraphie, etc., dont le zen a su tirer parti.
Le zen se proposait entre autres de tirer les Japonais d’affaire en détruisant toutes les catégories, la dialectique des contraires et la distinction sujet-objet […]
Or il y a très marqué chez Rilke ce désir de s’effacer et de se dissoudre pour pouvoir rejoindre l’endroit où les choses « se passent vraiment », pour supprimer les limites du moi. »
N. Bouvier, in Le vide et le plein, folio 4898, 2009.