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un jardin rocambolesque
à l’heure du vent
Nés de la nuit.
Bribes. Fragments.
Fariboles – Faribolesques…
Sur la petite
route du cimetière
un colis sans nom *
* cf : sur la petite / route du cimetière / le soleil – mon père
( : fév 2001)
l’avion suit le fil électrique
les nuages filent en sens inverse –
mi-décembre
aujourd’hui
8 heures de taiji-quan –
sur le pont un cycliste
un coup de rame à droite,
un coup de rame à gauche…
: peindre
(d’après Entretien avec Fabienne Verdier, de Charles Juliet, éd. A. Michel, p. 45)
le ciel
pose ses couleurs
sur le fleuve –
rides dansantes
le (menu) fretin frétille –
un avion vers Orly
traverse la Seine
(le) son rythmé
du battement d(es) ailes
de deux cygnes
à queue-leu-leu
au ras de l’eau
(- la Seine à Choisy) *
* au-dessus de la Seine
feuilles sur le dos :
rosée au ventre –
dimanche matin
cette neige
qui habille
la terre
de lumière…
parfois (dans) la nuit
ses narines chantent –
a-quies-cer
une plume
pour écrire sur ton corps
l’invisible frisson
un arc-en-ciel
mangé par un nuage –
approche de Noël
la lune :
un cimeterre céleste
( : aujourd’hui)
quand les mots
collent aux choses,
immédiatement
: quand les mots sont à peine
une construction
(conscient) =
furtive…
quand les mots ne sont
qu(e d)’une construction furtive…
Le livre lu,
je le relis,
m’en imprègne
(me) l’encre en moi
(: cf Ch. Juliet, Entretien avec F. Verdier, A. Michel, 2007)
Atteindre l’art sans art
(Atteindre) le poème sans mots
la montagne sans montagne
Faire réussir la facilité *
* la décontraction, le relâchement, le sans-force
Se détacher de la force (musculaire),
agir selon l’énergie
primordiale ( : céleste + humaine + terrestre)
dans la grande spirale du Tao,
ce si subtil…
Au centre du dire
Être au centre
de toi-même
péri-
féérique
pendant la messe pour Alain,
le portable de Jean-Jacques
RAndré dans le rang
O
au vieux cimetière
Au cœur de l’instant
L’instant du cœur
L’instinct de l’instant –
Cultiver l’instinct de l’instant…
Retrouver sans cesse l’ / son équilibre
je trébuchais
dans l’escalier
un bras se détendit
devant moi
me permettant de recouvrer
mon équilibre
La volupté du geste juste
(sans effort / sans force)
(Ils trouvent de la beauté à la justesse…)
Moins importe(nt)
ancien(neté) ou nouveau(té)
que l’expression juste, exacte, véridique,
sincère,
de cœur de l’instant
… et moins le « vouloir-faire »
que le « laisser–faire » !…
/ Ancien, Nouveau
importent moins
que l’expression exacte, sincère, juste
du cœur de l’instant
1 spécialiste des cou(ille)s tordues…
un
st
un
une porte de métro
couine (toujours) sa gamme descendante
Gare de l’Est
L’essieu :
Les cieux
s’approchent
…
… en bon épeautre
(qui se respecte…)…
À force de s’exercer,
cela (= le geste) devient / doit devenir
automatique :
Ne pensez-plus ! »
(: prof de Qigong et Taiji-quan)
: Enclenchez l’automatique !
Michel-Ange Fauteuil…
Livre
aux pages blanches
que nul mot
n’osa (jamais)
(déflorer !)…
Deuil pour deuil,
An pour An.
L’absolu, une solution ?
La consommation coulante…
Les temps révolus(sent)
La vélorussion
Vélorussionnaires
Une vue de
Laisse – Prie …
un jour après
« la fin du monde », *
l’ « Absolu » de Dior
* censément le 21 /12 2012.
à la porte
de la boulangerie
ce clochard
se réchauffe
pailletés
les nénés
de Nyna
nouant
le cadeau
de Noël
le lendemain
de la fin du monde,
le « bonjour ! »
à tous
le lendemain
de la Fin du monde :
« J’adore l’absolu », de Dior
: Absolu Rose Damascena
Absolu Jasmin Sambac
Absolu Tubéreuse Inde
le lendemain
de la Fin du Monde,
les absolus de fleurs
le lendemain
de la Fin du Monde
une eau de parfum absolue
(Sincère :)
… être honnête avec ses perceptions (/ sensations). Ne pas les truquer (/ trafiquer).
De toutes façons ça se sent quand c’est trafiqué, triché, quand c’est du chiqué.
Et même plus – ou autre :
S’encensant tant,
c’est sûr, ça sent
son ascenseur !
( : par exemple.)
Percer les outres
(- cuidant(e)s / -cuidances / -danses…)
/ L’ai-je bien léché ?
(lèche-bottes / lèche-bitte(s)…)
Le (haut) débit du débat…
L’an deux mille douille(s) *
s’achève,
au suivant !
deux-mille an-douilles
Les îles repliées…
sous les piles du pont
la nappe du brouillard
où l’on sait Millau
À peu de feuilles près
le biloba nu
– encore un Noël !
un tout petit chat noir
traverse un zèbre blanc –
vers Noël
(Jog de Noël :)
grimpant la rampe
au-dessus de Millau –
5 vautours
tutoient les sommets
des jumelles * le rire
au même instant :
exactement
de la même forme **
* Ingrid, Florence
** courbe
je lie
puis délie
puis relie
lentement
le fil de la soie :
chansi gong
au bord de la route
une boîte de cigares
récolte
des feuilles de chêne
J’ai tout mon temps,
j’vais tout monter !
Mo – big – dick !
(Sauter)
du coq à l’âme
Corps et âne
jog du dernier jour :
ce haïku n’attend plus que
ma bonne volonté
Il est / Elle est
plein/e de bonne volupté !
jog du dernier jour
le premier rayon rose
en bout de pic
entre deux monts
la traîn(é)e blanche
d’un avion
première touche de soleil
sur les crêtes
le soleil appuie,
élargit son pinceau
vers le bas
(la lumière gagne)
première échancrure jaune
dans le blanc
au bord de la route
en fin de traîne
les signes cabalistiques
peu à peu
s’estompent
chaque moment
est neuf –
pourquoi se soucier
de « modernité » ?
Peu c’est mieux
peu c’est mieux
parfois –
non pas
peu pour peu,
mais
peu pour plus,
peu pour mieux.
La voie du haïku…
Première leçon :
oubliez tout !
« Videz-vous d’abord, avant de pouvoir être rempli(e)(s) par l’esprit haïku. »
Gabi Greve
(Ancien :)
salon de l’auto
modèle et machine
roulent des mécaniques
Il n’est pas infréquent
que les colverts violent
à plusieurs leur femelle
c’est du règne animal
l’accouplement le plus violent
(cf : « Science et Vie » n° )
Quant aux Bonobos,
ce sont les plus cool :
hétéro, homo,
tout y passe,
et même en missionnaire
Passant la dernière après-midi de l’an
en compagnie d(es) Anciens poètes chinois *
le plus jeune d’entre eux mort il y a 315 ans, **
sereinement –
* Des hommes, de vin et de sieste… et d’accord au cours des choses
** Yuan Mei (1716-1797)
serpentant le long de la piste
les skieurs aux flambeaux
signent la fin de l’année
– feu d’artifice
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Finissant l’année
avec (d’) Anciens poètes chinois –
la commençant
Dernière
et première
cuite
de l’année
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