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Kyôku au centre

21 avril 2011

°

le haïku
c’est le centre
de la cible

°

d.

Kyôbun à la gêne – d.p.

14 avril 2010

°

Kyôbun à la gêne

un bon haïku
mal traduit
fait chou blanc

Exemple :

 » Sur la branche morte
un corbeau se tient perché
l’automne à la brune  »

Bashô
(p.127 de Le Haïkaï selon Bashô, POF, 1983, trad. R. Sieffert.)

Pas d’émotion ressentie… = pas assez de « simplicité » ?

 » la « ,  » se tient perché « ,  » à la brune  » (me) gênent; mon esprit s’égare, accroche, s’éloigne de l’essentiel… Quelle en est la raison ? : vouloir faire 5/7/5 à tout prix ! (Trop de mots également ! ; et pas assez simples ni fluides…)

Ce qui compte dans le haïku, c’est bien l’esprit (-coeur), l’essence *, plus que (, au-delà de) la forme !

 » Le miroir est éblouissant lorsqu’il reflète l’essence et non la forme.  »

(Daniel Odier, in Chan & Zen, Le jardin des iconoclastes, Pocket Spiritualités, 2006, p.61.)

* : d’où l’essentiel, le centre, le juste (, le simplifié, le minimalisé).

Minimalisez !

Écourtez vos mots !

D’un mot de trois syllabes préférez un synonyme (exact) de deux, voire d’une syllabe :
on y gagne en promptitude, en « éclair-cie » !
Le (haï)coup porté est plus franc, plus direct, touche plus fort, plus vite, plus profond, plus mortel !

en cuisses
sur son scooter
– avril parisien

Dire (le plus souvent) a minima
pour le champ mental (/ émotionnel ?) le plus libre, le plus large, du lecteur
= Concentrez !

°

d.p., 14/4/10

Toi, 24 juillet

24 juillet 2009

°

trois heures *
pour nettoyer l’apparte
avant que tu viennes
dîner

* une par pièce, à peu près…

°

tu es
au centre lumineux de moi-même
qui s’élargit en te pensant…

°

Je lui glisse en un souffle
que je l’aime beaucoup
dans le souffle qui suit
elle dit moi aussi
Et nous en restons là

°

je ressasse
(oeuf)
ce qui fait toi
ce qui fait nous,

insatiable,

j’ai soif de nous,
sans cesse…

°

pour toi j’écrirai

(tu m’es moteur émouvant…)

°

tu sois la fleur,
je sois l’eau !

°

mes mots te ressemblent

°

les amandes
offertes par toi
deviennent-elles
des aimandes ?

°

rester sous le charme
longtemps

te laisser mourir
doucement
en moi

°

même si je ne te touche pas
tu es là
devant mes yeux,
régal(e)…

°

ton thé, ta tarte
ce matin
au petit déjeuner
sans toi
mais avec
ton parapluie !

°

il va sans dire
que j’écris
pour toi des poèmes
– Voudras-tu en
lyre,
ô précieuse ?

°

les bleus du ciel
entre les mots du stylo
et toi,
échappée
dans ton monde


°

je bois le petit lait
de te lire

°

je m’ouvre à toi
(tu m’épanouis)
 » soleil à ton cou  »

°

je (ne) passe ma journée
(qu’) à te dire —
ta traîne
si longue…

°

tous ces fruits dans ma cuisine
et toi qui n’es plus là

°

d.(24/7/09)

gravité – humour

22 juillet 2009

°

trouver son centre de gravité
son centre d’humour

°

d.(26/1/84)