En présence de 20 personnes, dont deux nouveaux venus : Michèle et Alain, 40 haïkus ont été échangés. 27 ont obtenu une voix ou plus :
°
Avec 5 voix :
–
hier la pluie –
la dernière
pour le grand pin
: Isabelle Freihuber-Ypsilantis
et :
tiédeur du soir –
des tintements de verres
que l’on rentre
: Cécile Duteil.
°
Avec 4 voix :
–
au passage
deux grains de raisin
: Daniel Py ;
–
Canicule
un à un ils s’envolent
les noeuds papillon
: Patrick Fetu ;
et :
Hôtel de province
ma valise en main
face au papier peint
: Philippe Macé.
°
Avec 3 voix :
–
au fond
de la crème anti rides –
un sourire
: Valérie Rivoallon ;
–
côté passager
les traces
d’un oiseau de passage
: Isabelle Freihuber-Ypsilantis ;
–
jour de canicule –
une joggeuse me demande
du feu
: Minh-Triêt Pham ;
et :
Retour de vacances
les fourmis refusent
de rendre la maison
: Alain Henry.
°
Avec 2 voix :
–
impromptu –
au piano se mêle
la grêle sur le carreau
: Jacques Quach ;
–
le pigeon rejoint
son ombre
en haut du mur blanc
: Jacques Quach ;
–
le silence –
chut… silence
le silence
: Francis Kretz ;
–
Lever de soleil –
dans sa chambre d’hôpital
mon père s’éteint
: Joëlle Ginoux-Duvivier ;
–
L’oiseau qui chante bien
ne se fait jamais siffler.
: Pascal Lys ;
–
nacre du printemps –
sur une épluchure d’asperge
la mite argentée
: Annie Chassing ;
–
pas un chat au cimetière des chiens ~
juste un drôle d’oiseau
: Pascal Lys ;
–
pelouse autorisée
un couple s’ébat
dangereusement
: Philippe Macé ;
et :
Pour combien de temps
son visage d’enfant
la jeune sans-logis ?
: Patrick Fetu.
°
Avec 1 voix :
–
Ah, Folâtrer
de fleur en fleur
derrière le papillon
: Danièle Etienne-Georgelin ;
–
Ciel si lourd –
le coq de la girouette
épingle un nuage
: Joëlle Ginoux-Duvivier ;
–
la mère à l’E.H.P.A.D.,
allégée de tout espoir,
sourit
: Philippe Gaillard ;
–
le vieux saule
son ombre a caressé
les yeux de l’aveugle
: Philippe Bréham ;
–
Odeur des thuyas –
Les mouettes planent
aux couleurs du couchant
: Danièle Etienne-Georgelin ;
–
planète bleue vire au rouge
mettre Trump au vert !
: Annie Chassing ;
–
Pour conter fleurette
la petite fleur des champs
sauve la mise
: Alice Schneider ;
–
sans se poser
le flocon fond au vent –
fleur de printemps
: Francis Kretz ;
et :
soir d’été
ce bambou caresse le mur
sans le toucher
: Philippe Bréham.
°
0 voix, mais remarqués :
–
l’orage est passé –
ouvrir ma fenêtre
au chant du merle
: Cécile Duteil
et
Maison de retraite –
à l’heure de manger leur soupe
ils râlent en douce
: Michèle Lila Harmand.
°°°
Prochain kukaï de Paris : samedi 24 juin, 15h30, bistrot d’Eustache (75001).
Puis, dans la foulée :
lecture de haïkus (extraits de recueils publiés en 2017), par le groupe « Haïkoustics », à la librairie-galerie Pippa (6 rue Legoff, 75005) !
°°°
2 octobre 2017 à 3:15
Bonjour Daniel, en recherchant les résultats du 127ème kukaï (3 juin 2017), je me suis rendu compte qu’il n’apparaissait pas dans la rubrique « juin 2017 ». Bien à toi. Alain
3 décembre 2017 à 2:05
Bonjour Alain ! Tu peux aller voir alors sur http://kukai.paris.free.fr/blog/ ! Bonne pioche !!! et bonne fin d’année à toi ! D.