De la moustiquaire
j’attache un coin –
la lune des moissons est haute
: Chiyo-ni.
Commentaire de Harold Stewart (dans son essai : « On Haiku and Haiga ») :
« Bien que le lecteur occasionnel ou paresseux, habitué à ce que ses poètes fassent tout l’effort d’imagination, puisse ne pas y voir grand chose, le connaisseur japonais reconnaît aussitôt un chef-d’oeuvre. La source de sa délectation réside dans la structure géométrique abstraite produite par le carré de la moustiquaire, le triangle formé quand on en attache un coin, et le cercle de la pleine lune ainsi dévoilée. »
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