« Le senryû est anti-poétique au sens qu’il ne souhaite nous montrer ni la beauté du monde ni la vie secrète des choses. Néanmoins, il s’attaque à tous les ennemis de la poésie, à commencer par le plus mortel de tous : la sentimentalité. Ainsi :
Socrate fut exécuté;
Confucius perdit son travail;
Shakamuni mourut en voyage.
: Kenkabô. »
: R.H. Blyth, in Japanese Life and Character in Senryu, Hokuseido Press, 1960. pp.461-2.
9 mai 2015 à 11:19
Où vois-tu d la sentimentalité ? J’y lis de l’humour.
9 mai 2015 à 3:13
Justement c’est l’absence de sentimentalité, qui fait le senryû, le haïku, et la poésie en général, semble dire Reginald Horace !