shunrai ni kotô no sori o nagame ori
Naitô Masao (1901-1996) (h). Tête du groupe Mie haiku (de la préfecture de Mie).
tonnerre au printemps –
examinant la lame courbe
d’une épée ancienne
°
shibaraku wa bidô no koe o yamasumire
Nagashima Yasuko (1931 – ) (f) Membre représentative du groupe de haïku Taka (« Faucon »).
dans peu de temps
avec la voix d’un joli garçon –
violettes des montagnes
°
tanpopo ya Chôkô nigoru tokoshinae
Yamaguchi Seison (1892-1988) Le poète mena le groupe de haïku Natsukusa (« Herbes d’été »)
Pissenlits –
la rivière Yangtze pour toujours
décolorée par la boue
°
tanpopo no wata o fuku toki mune yutaka
Aoyagi Shigeki (1929 – ) (h).Tête du groupe de haïku Sanreki (« Calendrier de montagne »).
quand on s’apprête à souffler
le duvet d’un pissenlit,
comme la poitrine se soulève !
°
harutakibi hitori wa umi o mite orinu
Satô Kazuo (1927 _ ) (h)
un feu de joie au printemps –
un de ceux qui s’y tenaient
regardait la mer
°
Môtsuaruto no yô naru asa no haru no umi
Hoshino Bakkyujin (1925 – ) (h) A la tête du groupe de haïku Tsuru (« Grue »).
comme une sonate
de Mozart – la mer
un matin de printemps
°
usurai wa miyama e kaeru hana no goto
Fujita Shôshi (1926 – ) A la tête du groupe de haïku Taka (« Faucon »).
la glace la plus fine
se retire comme fleurs de cerisiers
au fond des montagnes
°
hikagereba shunsui no kokoro atomodori
Hoshino Tatsuko (1903-1984) Fille de Takahama Kyoshi (1874-1959). A la tête du groupe de haïku tamamo (« Algue »)
quand le soleil est obscurci,
l’esprit de l’eau du printemps
se retire aussi
°
hiraki miru te ni nanimo naki yokan kana
Katô Kôko (1931 – ) (f) Editrice, depuis 1986, des magazines bilingues (anglais-japonais) Kô.
ouvrant mes mains
on ne peut rien y trouver –
le froid persistant
°
(A suivre – p. 32)
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