Le tanka, contrairement au haïku, est l’écriture du « je ».
Le haïku / n’est pas un miroir / de l’auteur.
Le haïku n’est pas un selfie.
(… à la mode face-look ?)
Dire « je » n’ajoute rien au haïku. Au contraire. Il le restreint, l’étrique.
Écrire le soi est le premier degré de l’écriture.
Écrire le soi, quelle pauvreté d’intérêt !
quel emmerdement !
quelle suffisance !
Gonfler le soi
dans le haïku
est un contresens.
Le haïku
n’est pas
la route de soi.
DILUER LE « JE »
est un (des) enjeu(x)
du haïku.
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La JUSTESSE est un autre enjeu du haïku
l’ÉQUILIBRE
la véracité
l’honnêteté
l’authenticité
la sincérité
+ l'(extrême) SIMPLICITÉ
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(juillet-août 14)
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