Satisfaction à la lecture du « texte issu d’un entretien avec Seegan Mabesoone » (animateur d’un récent kukai-inter-kukai à Paris), publié récemment dans Ploc! 48,
sous le chapitre « L’absence de kigo de nos jours au Japon », qui relativise adéquatement l’importance donnée à Ban’ya Natsuishi dans le monde du haïku ! :
« Il existe actuellement un haijin, dont l’importance est très relative au Japon, qui continue dans le muki haïku (= haiku sans « kigo »), avec une théorie des « keyword » (= mots-clés) peu compréhensible : c’est Natsuishi Ban’ya. »
…
« Ce haïjin a malheureusement pris des libertés à l’étranger en se présentant (avec son association « World haiku ») comme représentatif d’un courant majeur qui se serait définitivement libéré de la contrainte dépassée du kigo… Ce qui bien sûr ne correspond absolument pas à la réalité japonaise, loin de là. »
Satisfaction, donc (mêlée de soulagement…) : j’avais un peu l’impression – Don Quichottesque ? – de me battre contre quelques moulins à vent… me sens donc moins seul, dorénavant !
;-)
Daniel
20 janvier 2014 à 6:38
As-tu lu mon article sur le kigo dans Gong 41 ?
20 janvier 2014 à 6:45
Avis partagé. Il me semble en effet qu’un haïku sans kigo c’est comme un bon repas sans fromage ^^
21 janvier 2014 à 10:13
Tu as bien raison, Franck !