Haïkus, etc. – Py – juin 2011 – 1/3

°

vole au-dessus
de muets métro-gnomes
un insecte blanc

autour de la lampe
même en plein jour,
les mouches

18 heures :
les oiseaux se mettent à chanter
chacun à sa manière

trois cerfs-volants
au fil du champ :
épouvantails

deux papillons blancs
au-dessus de
liserons blancs

cinq juin au matin

concomidanses

désesnoir (profond)

°
(tanka :)

sur mes lunettes
des gouttes de pluie
devant mes yeux
son jeune et beau
visage

°

consciencieusement
sur son banc
son doigt et son nez

°

grande flaque
au milieu du trottoir –
la roue tordue du vélo

du verre
se jette
sur un camion

°

dans la cour de l’école
des pétales de cerisiers
jouent

des pétales de cerisiers
dans la cour de l’école


(duilien :

la cour de l’école
les pétales du cerisier

°

(d’après Sengai :)

le saule aime
quand il y a du vent
quand il n’y a pas de vent

°

plus intéressante et drôle
la lecture du « Canard »
(de cette semaine)
que cette anthologie
de haïkus japonais
d’aujourd’hui !

°

point n’est besoin
au ciel
d’envers
ni d’endroit

°

du magnolier

°

Les trois disciples
de Ramana Maharshi :
une vache,
un petit écureuil,
un vieux corbeau.

(: in : Plus on est de sages, plus on rit, d’Eric Edelmann, Le Relié Poche, 2005, p.130)

°
(Bashôtage :)

la vieille se marre –
les grenouilles
plouffent

(cf : Recueil de Vers / Quintessence de la Poésie Japonaise, Mots et poèmes tissés pour chanter la beauté du Japon, éd. Biken International, mai 2011, p.12.)

°

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