°
SHUN’OKU SOEN
(mort le 9è jour du 2è mois de 1611, à 83 ans)
Dérivant entre ciel et terre
J’appelle l’Est et le change en Ouest.
Je brandis mon bâton et retourne encore une fois
À ma source.
Katsu !
Il est écrit qu’au jour de sa mort Shun’oku sentit sa fin proche. Il demanda à son assistant de tenir son pinceau, et lui dicta son poème de mort. Puis il prit lui-même le pinceau, écrivit la date, signa et dit « au-revoir ». Il expira peu après.
°
dans Japanese Death Poems, Y. Hoffmann, p.116, ed. Tuttle, 1986.
Étiquettes : ed. Tuttle 1986, moine zen, poème de mort, Poèmes de mort au Japon, Shun'oku Soen, Y. Hoffmann
Votre commentaire