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de SHISUI,
mort le 9° jour du 9° mois de 1769, à 44 ans :
O
Note de Y.H. : » On a écrit ceci à propos du jisei de Shisui :
Lors de ses derniers instants, ses « disciples » demandèrent à ce qu’il écrive un poème de mort. Il prit son pinceau, traça un cercle, reposa le pinceau et mourut.
Le cercle (enso) est un des symboles les plus importants du bouddhisme zen. Il témoigne du « vide » – essence de toutes choses – et de l' »illumination ». Il y a peut-être un lien entre l’image d’un cercle et la forme de la pleine lune, autre symbole de l’illumination. »
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de SHIYO
mort le 4° du 2° mois de 1703, à 32 ans :
Ume de nomu chaya mo aru beshi shide no yama
Sûrement il a une maison de thé
avec vue sur les pruniers
sur la montagne de la mort aussi !
Note de Y.H. :
Shiyo (Otaka Gengo Tadao) est un des 47 samouraï qui, à l’hiver de 1703, vengèrent la mort de leur maître, et qui durent en représailles commettre « seppuku » (voir Okanon Kin’emon Kanehide, p.250 ). Dans le « jisei » de Shiyo, shide no yama, la « montagne de la mort » est la montagne traversée, selon la croyance, pendant le voyage de la vie à la mort.
On rapporte que Shiyo laissa un autre poème de mort dans la dernière lettre à sa mère :
Yama no saku shikara mo orete matsu no yuki
La neige sur les pins
casse ainsi le pouvoir
qui fend les montagnes.
Kaiga Yazaemon Tomonobu, un autre des 47 samouraï, écrivit un poème semblable à celui de Shiyo. La similitude entre les poèmes est moins un signe du moindre talent de Kaiga qu’un témoignage de leur amitié :
Sakura saku chaya mo araji na shide no tabi
Et n’y aura-t-il pas
une maison de thé parmi les fleurs de cerisiers
le long du chemin de la mort ?
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de SHIZAN,
mort le 10° jour du 3° mois de 1775, à 84 ans :
Kagerô to tomo ni kiyuru zo kokoroyoki
je disparais volontiers
au milieu de la vague
de chaleur
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Haicourtoujours - Daniel Py 
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