» La confession d’Amiel  »

 » La littérature, c’est le contraire de la pudeur ; c’est un uppercut sur la tempe gauche ou un coup foudroyant dans la région du coeur. Il faut toucher l’âme, pas l’effleurer. Je suis pleinement d’accord avec Flaubert qui me disait hier encore qu’on doit juger de la qualité d’un livre à la vigueur des coups de poing qu’il vous a donnés et au temps qu’il faut pour s’en remettre. Un livre, ce n’est pas un salon de thé où papotent les vieilles filles, mais un bordel dont on sort ivre, repu, comblé…  »

Roland Jaccard, in Le Cimetière de la morale, p. 118-9; LdP 4250, 1998.

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