°
(p.78) de Fuse Yajiro
, un guerrier.
Son premier tanka de mort :
Naki tama no
kazu ni hairite
naku naka ni
uki akikaze no
mi ni zo shiminuru
Dans peu de temps
je serai un fantôme
Mais maintenant
comme ils mordent ma peau,
les vents de l’automne !
Son deuxième, un mois plus tard :
Kenkon no
soto yori kore o
unchi mireba
hiuchibako ni mo
taranu ametsushi
Vu de l’extérieur
la création,
la terre et le ciel
ne valent pas
une boîte d’allumettes.
°
page 79 :
» Un poète de kyôka, avant de mourir, écrivit le fameux poème de mort d’un autre
poète,
avec cette préface : » J’ai emprunté ce poème à quelqu’un d’autre « , et cette
postface : »
ceci est le dernier plagiat que je ferai en ce monde. »
(ctd…)
Étiquettes : jisei, kyôka, tanka, Y. Hoffmann
10 octobre 2009 à 10:07
superbe daniel … je ne sais pas même quoi dire d’autre … mise à part merci de nous avoir fait découvrir cela
anna
11 octobre 2009 à 10:37
et ça ne fait que commencer !
merci à Yoël Hoffmann tout d’abord (et aux éditions Tuttle !)
J’suis un bon rep’ ç’pas !?
;-)
D.