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–
Il y a ceux qui s’inspirent
(du haïku classique japonais)
et ceux qui (le) singent
[, m’inspire Stéphane Audéguy dans Eloge de la douceur, Folio 1618, p.62 :]
–
» Il ne copie pas, […] il s’en inspire, au sens presque physique du terme. D’où l’impression étrange d’un art profondément naturel […] »
[: à propos de Gaudi.]
et encore
[ à propos de Jean Nouvel, p.86 : ]
» s’inspirer du passé suppose, non son imitation, mais une compréhension intime des principes de son invention … ».
Enfin (p.133, à propos de Jeff Wall ) :
» s’il se réfère à beaucoup de ses prédecesseurs (Hokusai, Manet, Cézanne, etc.), ce n’est pas pour les citer, mais pour produire, ici et maintenant, une oeuvre entièrement contemporaine. Il faut représenter notre monde comme s’il ne l’avait jamais été, en faire trans-paraître la vérité, et cela pour une raison très simple : notre monde, ici et maintenant, n’a jamais encore été représenté. Tout reste toujours à faire. »
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